Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

jeudi 16 avril 2015

Printemps athénien/Athens springtime

Rêve d'un printemps athénien

Athènes en mars - Photo Celeos
Quelques fleurs de printemps, à Athènes, disent ce bonheur
de voir, à chaque fois, la nature généreuse dans laquelle on souhaiterait se fondre
quand, à la joie du soleil, marchent de beaux garçons. 

Ils s'attablent aux terrasses des cafés pour déguster des frappés. 
Ils s'assoient sur les marches qui vont aux musées ou à l'école Polytechnique.
Ils manifestent dans la rue, la voix et le verbe hauts, pour dire qu'ils veulent marcher sans jamais courber la tête, 
les mains tendues pour dessiner le chemin du pays qu'ils rêvent à chaque pas, nommant les bois, 
les sources,
les pierres dont ils feront les murs. 
Non pour tracer des frontières,
mais pour poser des seuils aux maisons
où, sans regarder qui vient frapper, 
ils ont appris à accueillir.

Ils vont nus, le regard posé
vers l'horizon sans limite de la mer d'où ils sont arrivés, 
où ils retourneront.

1 commentaire:

joseph a dit…

ils vous nus, alors ce sont les autres qui se retourneront!