Spencer Ravell - L'enfant |
À nos pères absents
Où étiez-vous lorsque nous
avions besoin de vous
Pour nous protéger, pour
grandir à vos côtés
Et marcher dans la
lumière ?
Qu’avons-nous appris de
vous
Qui marchons sur trois
pattes,
À quatre pattes, en marche
inverse
Et avons appris seuls à
nous en trouver fiers ?
La lumière nous est
advenue
L’éblouissement nous a
submergés
L’éclat du monde s’est
ouvert à nous
Dans la solitude de notre
fraternité sans limite.
Celeos
Le Caravage - Le sacrifice d'Isaac 1597-1598 |
The door it
opened slowly
My father, he
came in
I was nine years
old
And he stood so
tall above me
His blue eyes
they were shining
And his voice
was very cold
Said I had a
vision
And you know I’m
strong and holy
I must do what
I’ve been told
Then we started
up the mountain
I was running,
he was walking
And his axe was
made of burning gold
Oh, the trees
they got much smaller
The lake was
like a lady’s mirror
And we stopped
to drink some wine
Then he threw
the bottle over
It broke a
minute later
And he put his
hand on mine
Then my father
built an altar
He looked once
behind his shoulder
He knew I would not hide [...]
2 commentaires:
Comme c'est touchant, Céléos!
La fraternité sans limite me semble être le bon chemin ; celui où nos solitudes peuvent marcher, ouvertes à "tout autre".
Là, immanquablement, nous rencontrons des mains, des visages, des regards, des sourires, des larmes. C'est à mon avis, ce qui s'appelle vivre.
Votre blog est vraiment digne de son "dédicacaire" et je lui souhaite longue vie.
Marie
Le dédicataire vous embrasse, Marie.
Quant à ce billet, nous avons décidément bien des souffrances en commun ; et, heureusement, des bonheurs.
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