Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

mardi 11 novembre 2014

Black is beautiful

Black is the colour of my true love's hair
His lips are like some roses fair
He has the sweetest smile and the gentlest hands
And I love the ground whereon he stands
I love my love and well he knows
I love the ground whereon he goes
I wish that day would soon come
When he and I can be as one

Gaspard Ulliel
I go to the Clyde and I mourn and weep
For satisfied I never sleep
I write him letters just a few short lines
And I suffer death ten thousand times

Black is the colour of my true loves hair
His lips are like some roses fair
He has the sweetest smile and the gentlest hands
And I love the ground whereon he stands
I love the ground whereon he stands
I love I love I love the ground whereon he stands



Les cheveux de celui que j’aime sont noirs de jais
Ses lèvres ont la fraîcheur des roses,
Son sourire, ses mains sont la douceur.
J’aime le sol qu’il foule, l’herbe où il s’est assis
J’aime celui que j’aime et il sait mon amour
J’aime son pas sur le sable et partout où il va
Et attends ce jour où lui et moi ne serons qu’un.

Je vais vers la rivière et laisse aller mes larmes
Quand le sommeil se défait de moi
Je lui écris de brèves lignes
J’endure mort dix mille fois

Les cheveux de celui que j’aime sont noirs de jais
Ses lèvres ont la fraîcheur des roses,
Son sourire et ses mains sont la douceur,
J’aime le sol qu’il foule, l’herbe où il s’est assis
J’aime celui que j’aime et il sait mon amour
J’aime son pas sur le sable et partout où il va
J’aime l’air qu’il respire, j’aime le vin qu’il boit.


 Cette version par Alfred Deller est un peu différente et un peu raccourcie ; de plus, elle est au féminin. La traduction que j'en propose est évidemment très libre...







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