Tiens, une fois n'est pas coutume, je vais être léger, léger. Voire frivole. Quitte à donner l'impression que je fais du TTO. Il ne faut pas avoir peur de tromper l'ennemi !
J'ai ri de bon cœur, en lisant quelques news, sur mon téléphone préféré, parmi lesquelles celle-ci : un homme victime d'un mauvais diagnostic à l'Hôpital Laveran, à Marseille, a perdu un testicule et l'usage de l'autre. C'était un problème de torsion testiculaire : le cordon spermatique, empli de vaisseaux sanguins, a pour fonction de transporter les spermatozoïdes produits par les testicules vers la prostate. Or il peut arriver que le cordon se vrille, entraînant la nécrose du testicule. C'est en outre, paraît-il, très douloureux (on veut bien imaginer). Il faut alors opérer d'urgence pour rétablir la circulation sanguine.
Or dans le cas de ce pauvre garçon, l'hôpital n'a pas fait tous les examens utiles et nécessaires pour confirmer ce dont il souffrait. Les testicules se sont nécrosés. L'un a dû être enlevé, et l'autre fait piètre figure, si j'ose dire, ne produisant plus ce qu'on attendait de lui.
Au procès qui a opposé le garçon à l'hôpital, le tribunal a retenu l'insuffisance de prise en charge et d'examens. Et donc a évalué la perte des testicules gaillards à une hauteur d'un peu plus de 192 000 €.
Evidemment, tout cela laisse perplexe : ça nous fait la couille à environ 100 000 €, et ça interroge sur la valeur vénale du reste du corps : combien vaut la bite ? Est-ce proportionnel à son état en érection? Le reste du corps, que vaut-il ? On se rappelle les histoires de pirates des Caraïbes ou d'ailleurs : dans les combats, on évaluait la perte d'un bras, d'une jambe, d'un œil... Pour le pauvre gars qui a perdu l'une de ses couilles, et dont l'autre pendouille seule maintenant sans pouvoir dialoguer ni toucher l'autre, c'est évidemment très triste, mais quels avantages !
D'abord s'il ne peut plus se reproduite, ça fera des cons en moins sur cette planète. Et d'autre part plus de souci de contraception ! Pensons que certains se font vasectomiser pour éviter de faire des marmots non désirés. Enfin, question qui me taraude : le sperme, enfin débarrassé de toutes ces petits gamètes au flagelle triomphant, change-t-il de goût, a-t-il enfin une saveur de fraise ou de framboise ? Enfin la prostate peut-elle triompher et assurer tout le plaisir qu'on attend d'elle ?
Je vous laisse méditer sur ces questions existentielles...
J'ai ri de bon cœur, en lisant quelques news, sur mon téléphone préféré, parmi lesquelles celle-ci : un homme victime d'un mauvais diagnostic à l'Hôpital Laveran, à Marseille, a perdu un testicule et l'usage de l'autre. C'était un problème de torsion testiculaire : le cordon spermatique, empli de vaisseaux sanguins, a pour fonction de transporter les spermatozoïdes produits par les testicules vers la prostate. Or il peut arriver que le cordon se vrille, entraînant la nécrose du testicule. C'est en outre, paraît-il, très douloureux (on veut bien imaginer). Il faut alors opérer d'urgence pour rétablir la circulation sanguine.
Or dans le cas de ce pauvre garçon, l'hôpital n'a pas fait tous les examens utiles et nécessaires pour confirmer ce dont il souffrait. Les testicules se sont nécrosés. L'un a dû être enlevé, et l'autre fait piètre figure, si j'ose dire, ne produisant plus ce qu'on attendait de lui.
Vincenzo de Rossi - Le combat d'Hercule contre Diomède (détail) - ca 1550 |
Au procès qui a opposé le garçon à l'hôpital, le tribunal a retenu l'insuffisance de prise en charge et d'examens. Et donc a évalué la perte des testicules gaillards à une hauteur d'un peu plus de 192 000 €.
Evidemment, tout cela laisse perplexe : ça nous fait la couille à environ 100 000 €, et ça interroge sur la valeur vénale du reste du corps : combien vaut la bite ? Est-ce proportionnel à son état en érection? Le reste du corps, que vaut-il ? On se rappelle les histoires de pirates des Caraïbes ou d'ailleurs : dans les combats, on évaluait la perte d'un bras, d'une jambe, d'un œil... Pour le pauvre gars qui a perdu l'une de ses couilles, et dont l'autre pendouille seule maintenant sans pouvoir dialoguer ni toucher l'autre, c'est évidemment très triste, mais quels avantages !
D'abord s'il ne peut plus se reproduite, ça fera des cons en moins sur cette planète. Et d'autre part plus de souci de contraception ! Pensons que certains se font vasectomiser pour éviter de faire des marmots non désirés. Enfin, question qui me taraude : le sperme, enfin débarrassé de toutes ces petits gamètes au flagelle triomphant, change-t-il de goût, a-t-il enfin une saveur de fraise ou de framboise ? Enfin la prostate peut-elle triompher et assurer tout le plaisir qu'on attend d'elle ?
Je vous laisse méditer sur ces questions existentielles...