Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »
mardi 31 mars 2015
Cadenasser l'amour
Il y a quelques années je vis avec curiosité apparaître des cadenas accrochés sur le Pont des Arts à Paris. Je m'en suis beaucoup amusé : rien de tel qu'un peu de folie populaire pour agrémenter l'environnement d'une ville qui a tendance à se figer par l'excès de ses monuments, et où les seules interventions autorisées seraient celles des architectes ; ces derniers très jaloux en général de l'image de leurs œuvres au point de revendiquer parfois des droits de copie de toute image faite de leurs "gestes" (c'est ainsi que dans une terminologie contemporaine on utilise le terme pompeux de "geste architectural" pour désigner le dessin [design] d'un projet de bâtiment).
En quelques années, à Paris et dans de grandes villes du monde sont apparus ces cadenas. Certains s'en sont offusqués, car jugés incompatibles avec l'image que l'on se fait du "beau" patrimoine.
Un argument, imparable, contre ces cadenas, est celui du surpoids imposé à la structure des passerelles, mettant en danger les promeneurs. Je propose une solution : que les architectes intègrent, dès la conception de leur ouvrage, le fait qu'il sera chargé de milliers de cadenas, et que les matériaux utilisés soient aptes à résister à ce poids de l'amour.
Je conserve, quant à moi, l'idée qu'une cité est riche de toutes ses créations, et que ces cadenas constituent une part de l'art modeste, comme dirait Hervé di Rosa, un continuateur de Keith Haring, art modeste qui peut se réfugier n'importe où et n'a pas besoin d'être théorisé pour exister : il n'a pas de code, pas de forme, pas de couleur pas même de pérennité, cet évangile que l'on voudrait appliquer à tous les arts comme une sorte de fétichisme absolu.
Je ne suis pas sûr toutefois qu'il faille cadenasser l'amour, mais ces cadenas sont là justement pour rappeler la fragilité des sentiments, et que derrière ces petits objets de métal, il y a un désir d'éternité, celui de rendre inoxydables les baisers, la tendresse de ceux qui se sont enlacés sous les effets "d'un vent fripon".
Et derrière ces cadenas, il y a, je veux le croire, de l'amour entre des filles et des garçons, des filles et des filles, des garçons et des garçons...
Paris, Le Pont des Arts (2011) - Photo Celeos |
En quelques années, à Paris et dans de grandes villes du monde sont apparus ces cadenas. Certains s'en sont offusqués, car jugés incompatibles avec l'image que l'on se fait du "beau" patrimoine.
Paris, Passerelle Léopold Sédar Senghor (2015) - Photo Celeos |
Un argument, imparable, contre ces cadenas, est celui du surpoids imposé à la structure des passerelles, mettant en danger les promeneurs. Je propose une solution : que les architectes intègrent, dès la conception de leur ouvrage, le fait qu'il sera chargé de milliers de cadenas, et que les matériaux utilisés soient aptes à résister à ce poids de l'amour.
Je conserve, quant à moi, l'idée qu'une cité est riche de toutes ses créations, et que ces cadenas constituent une part de l'art modeste, comme dirait Hervé di Rosa, un continuateur de Keith Haring, art modeste qui peut se réfugier n'importe où et n'a pas besoin d'être théorisé pour exister : il n'a pas de code, pas de forme, pas de couleur pas même de pérennité, cet évangile que l'on voudrait appliquer à tous les arts comme une sorte de fétichisme absolu.
Je ne suis pas sûr toutefois qu'il faille cadenasser l'amour, mais ces cadenas sont là justement pour rappeler la fragilité des sentiments, et que derrière ces petits objets de métal, il y a un désir d'éternité, celui de rendre inoxydables les baisers, la tendresse de ceux qui se sont enlacés sous les effets "d'un vent fripon".
Et derrière ces cadenas, il y a, je veux le croire, de l'amour entre des filles et des garçons, des filles et des filles, des garçons et des garçons...
lundi 30 mars 2015
Thessalonique à l'heure nazie
Les persécutions des juifs à Thessalonique : les témoins racontent. Le document n'est pas sous-titré, mais les images, hélas, parlent d'elles-mêmes.
Episode cévenol
Des Cévennes à la Grèce...
De passage dans la vieille maison des Cévennes, j'ai laissé les objets parler entre eux.
Dans une armoire, il y avait un mouchoir brodé, en soie, avec ces mots mystérieux :
J'ignore quel lointain grand père, quel oncle a fait alors le voyage jusque là-bas pour participer sans doute à "l'expédition de Salonique" et en a ramené ce mouchoir. L'objet gardera son secret, et aujourd'hui, dans ces Cévennes, il n'y a plus personne pour m'en parler.
J'ai, quant à moi mes propres souvenirs de Thessalonique, qui est son nom actuel.
Le 18 août 1917, un immense incendie ravage la ville, et -
quel paradoxe ! pour une ville en bord de mer - aucune pompe ne peut être mise en marche pour éteindre rapidement les flammes. C'est le centre ville, où vivent les réfugiés, le quartier juif, - où sont installées là les très anciennes familles venues de l'exode espagnol, chassées par Isabelle la très catholique et son mari le roi Ferdinand, à la fin du XVe siècle, mais également tout une population très diverse -, des activités commerciales et administratives qui se retrouvent détruits.
De passage dans la vieille maison des Cévennes, j'ai laissé les objets parler entre eux.
Photo Celeos |
Le temps était blafard et la lumière, à l'extérieur, noyait le ciel.
Photo Celeos |
Dans une armoire, il y avait un mouchoir brodé, en soie, avec ces mots mystérieux :
Souvenir de Salonique
1917
entourés d'un croissant de lune et d'une étoile à cinq branches.
J'ignore quel lointain grand père, quel oncle a fait alors le voyage jusque là-bas pour participer sans doute à "l'expédition de Salonique" et en a ramené ce mouchoir. L'objet gardera son secret, et aujourd'hui, dans ces Cévennes, il n'y a plus personne pour m'en parler.
J'ai, quant à moi mes propres souvenirs de Thessalonique, qui est son nom actuel.
Un poste de surveillance des trains à la gare de Thessalonique - photo Celeos |
Athènes reste une ville enivrante, agaçante, polluée, mais une ville envoûtante, où chaque rue révèle mille secrets, mille exotismes ; Thessalonique est une porte encore plus marquée vers l'Orient, et la présence ottomane se retrouve dans toutes les ombres de la ville.
Je crois que Thessalonique est une ville de mystère dont les chiens errants qui gardent la ville conservent la nature du secret.
Au loin se profile l'Olympe, souvent enneigé, où l'on s'imagine le festin des dieux, leurs courroux, leur perpétuelle ironie envers le monde d'avoir concédé à l'humanité quelques bribes de leurs connaissances, quelques vagues reflets de leur lumière, et la profonde obscurité de leurs pensées les plus noires.
Au loin, les montagnes de l'Olympe - photo Celeos |
Le 18 août 1917, un immense incendie ravage la ville, et -
quel paradoxe ! pour une ville en bord de mer - aucune pompe ne peut être mise en marche pour éteindre rapidement les flammes. C'est le centre ville, où vivent les réfugiés, le quartier juif, - où sont installées là les très anciennes familles venues de l'exode espagnol, chassées par Isabelle la très catholique et son mari le roi Ferdinand, à la fin du XVe siècle, mais également tout une population très diverse -, des activités commerciales et administratives qui se retrouvent détruits.
70 000 personnes sont alors à la rue.
A partir de 1942, sous l'occupation de l'Allemagne, alors nazie, les persécutions et déportations commencent. Thessalonique, qui était une des principales ville juive du nord de la Méditerranée perd 98% de cette population juive, exterminée dans les camps de concentration.
dimanche 29 mars 2015
Un giorno per noi/Un temps pour nous
N'en déplaise à certains vilains esprits, l'année 1968 vit paraître d'incroyables instants de pure poésie : tel fut le film de Franco Zefirelli, Romeo e Giulietta, servi par les magnifiques Olivia Hussey et Leonard Whiting dans les rôles-titres, accompagnés par la musique de Nino Rota Un giorno per noi.
Le film remporta deux Oscars, l'un pour la photographie de Pasqualino De Santis, l'autre pour les costumes de Danilo Donati, qui fut l'un des très grands costumiers des réalisateurs italiens. C'est Danilo Donati qui réalisa les costumes pour l'Oedipe-roi de Pier Paolo Pasolini que j'ai évoqué dans Véhèmes voici quelque temps (ici).
Les deux extraits ici présentés permettent d'apprécier la qualité du travail de cette magnifique réalisation, la musique de Nino Rota, que je ne vous ferai pas l'affront de présenter, et les sublimes Olivia Hussey et Leonard Whiting dont la beauté me laisse sans voix...
Le film remporta deux Oscars, l'un pour la photographie de Pasqualino De Santis, l'autre pour les costumes de Danilo Donati, qui fut l'un des très grands costumiers des réalisateurs italiens. C'est Danilo Donati qui réalisa les costumes pour l'Oedipe-roi de Pier Paolo Pasolini que j'ai évoqué dans Véhèmes voici quelque temps (ici).
Les deux extraits ici présentés permettent d'apprécier la qualité du travail de cette magnifique réalisation, la musique de Nino Rota, que je ne vous ferai pas l'affront de présenter, et les sublimes Olivia Hussey et Leonard Whiting dont la beauté me laisse sans voix...
samedi 28 mars 2015
Bach/Galou : Erbarme dich, mein Gott
Delphine Galou interprète Jean-Sébastien : "Aie pitié, mon Dieu", de La passion selon saint Matthieu
direction : François-Xavier Roth.
direction : François-Xavier Roth.
vendredi 27 mars 2015
Le sexe des anges
La musique grecque est également représentée, à l'opposé de la variété, par le chant byzantin, qui aujourd'hui paraît un peu marginalisé en dehors des offices religieux orthodoxes. C'est bien dommage, car cette tradition musicale est d'une immense richesse.
La tradition religieuse interdit deux choses : les femmes et les instruments de musique. Aussi les voix d'hommes doivent-elles donner toute la nuance des sentiments exprimés. En arrière-plan, derrière la voix du chantre qui narre un épisode de l'évangile ou d'un moment particulier d'une vie des saints, le chœur appuie les passages les plus emblématiques du récit.
Ici le chant raconte l'histoire de la Vierge Marie en reprenant le légendaire religieux fait pour nourrir l'imaginaire qui renforce la foi des croyants orthodoxes.
La musique byzantine trouve sa pleine expression dès le XIIe siècle, et fixe à ce moment là la notation musicale sous forme de neumes, notation particulière à l'Orient. Les neumes occidentaux, à la même période, sont présentés sous une forme assez différente. S'il s'agit bien d'une notation, la durée et la mesure sont relatives, et jamais rigides. L'image suivante en donne un exemple, où l'on peut lire le texte sous les neumes :
Bien que le chœur appuie par un accompagnement harmonique en contrepoint la voix du chantre, il ne s'agit pas à proprement parler de polyphonie au sens occidental qui permettrait une écoute distincte de plusieurs lignes mélodiques. Ici le choeur de basses joue un rôle essentiellement harmonique pour donner à la voix du chantre tout son relief. Il est seulement repris en appui par une partie du chœur en répons.
Le chant de la Vierge (Αγνί Παρθένα Δέσποινα) est ici interprété par l'Ensemble Vocal du Chantre Théodore Vassilikos. Il est chanté sur un rythme ternaire qui évoque les battements du cœur.
Rajoutez un peu de fumée enivrante issue de la combustion des meilleurs encens, imaginez les icônes dorées d'un Christ Pantocrator en majesté, et non agonisant comme on le représente en Occident, et vous vous ferez peut-être une idée du voyage mystique que peuvent vivre encore certains moines du Mont Athos ou des monastères perchés dans les Météores :
Enjoy :
La tradition religieuse interdit deux choses : les femmes et les instruments de musique. Aussi les voix d'hommes doivent-elles donner toute la nuance des sentiments exprimés. En arrière-plan, derrière la voix du chantre qui narre un épisode de l'évangile ou d'un moment particulier d'une vie des saints, le chœur appuie les passages les plus emblématiques du récit.
Ici le chant raconte l'histoire de la Vierge Marie en reprenant le légendaire religieux fait pour nourrir l'imaginaire qui renforce la foi des croyants orthodoxes.
La musique byzantine trouve sa pleine expression dès le XIIe siècle, et fixe à ce moment là la notation musicale sous forme de neumes, notation particulière à l'Orient. Les neumes occidentaux, à la même période, sont présentés sous une forme assez différente. S'il s'agit bien d'une notation, la durée et la mesure sont relatives, et jamais rigides. L'image suivante en donne un exemple, où l'on peut lire le texte sous les neumes :
Bien que le chœur appuie par un accompagnement harmonique en contrepoint la voix du chantre, il ne s'agit pas à proprement parler de polyphonie au sens occidental qui permettrait une écoute distincte de plusieurs lignes mélodiques. Ici le choeur de basses joue un rôle essentiellement harmonique pour donner à la voix du chantre tout son relief. Il est seulement repris en appui par une partie du chœur en répons.
Le chant de la Vierge (Αγνί Παρθένα Δέσποινα) est ici interprété par l'Ensemble Vocal du Chantre Théodore Vassilikos. Il est chanté sur un rythme ternaire qui évoque les battements du cœur.
Rajoutez un peu de fumée enivrante issue de la combustion des meilleurs encens, imaginez les icônes dorées d'un Christ Pantocrator en majesté, et non agonisant comme on le représente en Occident, et vous vous ferez peut-être une idée du voyage mystique que peuvent vivre encore certains moines du Mont Athos ou des monastères perchés dans les Météores :
Enjoy :
jeudi 26 mars 2015
mercredi 25 mars 2015
Arthur, Aden
Regrets d'Aden
Isabelle Rimbaud, Arthur Rimbaud mourant - 1891 |
Belle synthèse de l'actualité d'Arthur Rimbaud et ses rapports à Marseille par Jérémy Collado dans Slate.fr : ici
mardi 24 mars 2015
Véhèmes soutient Erri de Luca
Le Supplément de Canal+ nous offre souvent de belles interventions le dimanche.
Je souhaite saluer le reportage consacré à Erri de Luca qui a rappelé - c'était nécessaire - la belle personnalité de cet écrivain italien.
Actuellement en procès en Italie, on lui reproche d'avoir dit que la ligne TGV Lyon-Turin doit être sabotée. Procès contre la liberté de parole, contre l'opinion selon laquelle cette ligne est absurde : un tunnel de 50 kilomètres de long doit être percé sous la montagne. Outre le coût faramineux d'une ligne qui ne sera jamais rentable, le percement de ce tunnel entraînera le bouleversement de la vallée de Suse et libèrera des poussières d'amiante qui empoisonneront toute la vallée jusqu'à Turin.
En dépit du fait que cette lutte contre la ligne TGV paraît hautement justifiée, l'inacceptable est ce procès pour avoir publiquement contesté le projet. On ne s'en étonnera pas : les sociétés du béton seront les vraies bénéficiaires de ces travaux d'Hercule inutiles. On ne connaît que trop les nombreux projets bétonniers payés par les contribuables et repayés plusieurs fois pour démanteler en fin de compte des travaux qui n'étaient que le délire mégalomaniaque de quelques technocrates.
Mais, au-delà du cas présent de la ligne TGV, l'absolu scandale est le procès d'opinion fait à Erri de Luca : nos sociétés sont devenus inquiétantes, où les mots apparaissent autant que des actes, pire que des actes.
Si l'Italie est un pays magnifique, généreux, hospitalier dans les manières de ses habitants, ses institutions semblent ne s'être jamais vraiment remises des "années de plomb", mais, en tout cas, très tolérantes aux positions d'extrême droite, xénophobes, homophobes.
De passage à Rome il y a quelque temps, j'y ai croisé des manifestations effrayantes dans lesquelles s'expriment les propos les plus rétrogrades, et notamment, portée par l'actuel leader de la Ligue du Nord, Matteo Salvini épaulé par le MSI, héritier du fascisme, la fameuse théorie du "remplacement", destinée à frapper les esprits : il s'agit de faire croire que, progressivement, les populations "autochtones" seraient remplacées par des populations immigrées et que la culture, le droit, etc. seraient alors mis en défaut par les pratiques culturelles des immigrés devenant majoritaires. Cette propagande ressemble fort à l'idéologie qui avait cours dans les années 1930, en France, en Allemagne. On ne sait que trop ce qui s'en est suivi.
Restons vigilants, et lisons et relisons Erri de Luca qui est un écrivain de très grand talent. Je termine actuellement la lecture de son roman Le jour avant le bonheur. J'en ferai une petite recension dans Véhèmes.
Plus de précisions sur le mouvement NO-TAV dans Wikipédia : ici
Je souhaite saluer le reportage consacré à Erri de Luca qui a rappelé - c'était nécessaire - la belle personnalité de cet écrivain italien.
Actuellement en procès en Italie, on lui reproche d'avoir dit que la ligne TGV Lyon-Turin doit être sabotée. Procès contre la liberté de parole, contre l'opinion selon laquelle cette ligne est absurde : un tunnel de 50 kilomètres de long doit être percé sous la montagne. Outre le coût faramineux d'une ligne qui ne sera jamais rentable, le percement de ce tunnel entraînera le bouleversement de la vallée de Suse et libèrera des poussières d'amiante qui empoisonneront toute la vallée jusqu'à Turin.
En dépit du fait que cette lutte contre la ligne TGV paraît hautement justifiée, l'inacceptable est ce procès pour avoir publiquement contesté le projet. On ne s'en étonnera pas : les sociétés du béton seront les vraies bénéficiaires de ces travaux d'Hercule inutiles. On ne connaît que trop les nombreux projets bétonniers payés par les contribuables et repayés plusieurs fois pour démanteler en fin de compte des travaux qui n'étaient que le délire mégalomaniaque de quelques technocrates.
Mais, au-delà du cas présent de la ligne TGV, l'absolu scandale est le procès d'opinion fait à Erri de Luca : nos sociétés sont devenus inquiétantes, où les mots apparaissent autant que des actes, pire que des actes.
Si l'Italie est un pays magnifique, généreux, hospitalier dans les manières de ses habitants, ses institutions semblent ne s'être jamais vraiment remises des "années de plomb", mais, en tout cas, très tolérantes aux positions d'extrême droite, xénophobes, homophobes.
De passage à Rome il y a quelque temps, j'y ai croisé des manifestations effrayantes dans lesquelles s'expriment les propos les plus rétrogrades, et notamment, portée par l'actuel leader de la Ligue du Nord, Matteo Salvini épaulé par le MSI, héritier du fascisme, la fameuse théorie du "remplacement", destinée à frapper les esprits : il s'agit de faire croire que, progressivement, les populations "autochtones" seraient remplacées par des populations immigrées et que la culture, le droit, etc. seraient alors mis en défaut par les pratiques culturelles des immigrés devenant majoritaires. Cette propagande ressemble fort à l'idéologie qui avait cours dans les années 1930, en France, en Allemagne. On ne sait que trop ce qui s'en est suivi.
Restons vigilants, et lisons et relisons Erri de Luca qui est un écrivain de très grand talent. Je termine actuellement la lecture de son roman Le jour avant le bonheur. J'en ferai une petite recension dans Véhèmes.
Celeos
Plus de précisions sur le mouvement NO-TAV dans Wikipédia : ici
Stelkaptisto.
Ĵeromo, de Gejaj rakontoj en Esperanto, m'a fait l'amitié de traduire le conte que j'avais publié fin décembre dans Véhèmes, "Le pêcheur d'étoiles", qui devient Stelkaptisto en espéranto. C'est un beau cadeau, qui donne à ce conte un autre relief, comme à chaque fois qu'un texte est traduit et vit ainsi une nouvelle vie.
Et, de plus, la photographie d'illustration qu'il a choisie est splendide !
Un grand merci, Ĵeromo !
Et, de plus, la photographie d'illustration qu'il a choisie est splendide !
Un grand merci, Ĵeromo !
lundi 23 mars 2015
Hozier : Take me to the church
Andrew Hozier-Byrne, dit Hozier : Emmène moi à l'église
La vidéo de Take Me to Church est réalisée par Brendan Canty et publiée le 25 septembre 2013. Tournée en noir et blanc, elle suit la relation de deux hommes homosexuels, et les réactions violentes à caractère homophobe qui s'ensuivent lorsque la communauté apprend de l'un des amants l'homosexualité du couple. Hozier n'apparaît pas dans la vidéo.
À travers ce morceau, le chanteur souhaite défendre la cause homosexuelle et l'orientation sexuelle de chacun, en dénonçant le traitement de la communauté LGBT en Russie. Hozier déclare à propos de ce clip : « Cette chanson a toujours parlé de l'humanité dans ce qu'elle a de plus naturelle, et sur comment elle est constamment minée par les [organisations de] religieux et par ceux qui voudraient nous faire croire qu'ils agissent dans son intérêt. Ce qu'on a vu se développer en Russie n'est rien moins qu'un cauchemar, alors j'ai proposé d'amener ces thèmes dans l'histoire [de la chanson] et Brendan a aimé l'idée. »
Le clip vidéo est considéré par le magazine New York comme l'un des quinze meilleurs de l'année 2014. (source Wikipédia)
"Take Me To Church"
La vidéo de Take Me to Church est réalisée par Brendan Canty et publiée le 25 septembre 2013. Tournée en noir et blanc, elle suit la relation de deux hommes homosexuels, et les réactions violentes à caractère homophobe qui s'ensuivent lorsque la communauté apprend de l'un des amants l'homosexualité du couple. Hozier n'apparaît pas dans la vidéo.
À travers ce morceau, le chanteur souhaite défendre la cause homosexuelle et l'orientation sexuelle de chacun, en dénonçant le traitement de la communauté LGBT en Russie. Hozier déclare à propos de ce clip : « Cette chanson a toujours parlé de l'humanité dans ce qu'elle a de plus naturelle, et sur comment elle est constamment minée par les [organisations de] religieux et par ceux qui voudraient nous faire croire qu'ils agissent dans son intérêt. Ce qu'on a vu se développer en Russie n'est rien moins qu'un cauchemar, alors j'ai proposé d'amener ces thèmes dans l'histoire [de la chanson] et Brendan a aimé l'idée. »
Le clip vidéo est considéré par le magazine New York comme l'un des quinze meilleurs de l'année 2014. (source Wikipédia)
"Take Me To Church"
My lover's got humour
She's the giggle at a funeral
Knows everybody's disapproval
I should've worshipped her sooner
If the heavens ever did speak
She's the last true mouthpiece
Every Sunday's getting more bleak
A fresh poison each week
"We were born sick" you heard them say it
My church offers no absolutes
She tells me "Worship in the bedroom"
The only heaven I'll be sent to
Is when I'm alone with you
I was born sick
But I love it
Command me to be well
Aaay. Amen. Amen. Amen.
[Chorus 2x:]
Take me to church
I'll worship like a dog at the shrine of your lies
I'll tell you my sins and you can sharpen your knife
Offer me that deathless death
Good God, let me give you my life
If I'm a pagan of the good times
My lover's the sunlight
To keep the Goddess on my side
She demands a sacrifice
Drain the whole sea
Get something shiny
Something meaty for the main course
That's a fine-looking high horse
What you got in the stable?
We've a lot of starving faithful
That looks tasty
That looks plenty
This is hungry work
[Chorus 2x:]
Take me to church
I'll worship like a dog at the shrine of your lies
I'll tell you my sins so you can sharpen your knife
Offer me my deathless death
Good God, let me give you my life
No masters or kings
When the ritual begins
There is no sweeter innocence than our gentle sin
In the madness and soil of that sad earthly scene
Only then I am human
Only then I am clean
Ooh oh. Amen. Amen. Amen.
[Chorus 2x:]
Take me to church
I'll worship like a dog at the shrine of your lies
I'll tell you my sins and you can sharpen your knife
Offer me that deathless death
Good God, let me give you my life
She's the giggle at a funeral
Knows everybody's disapproval
I should've worshipped her sooner
If the heavens ever did speak
She's the last true mouthpiece
Every Sunday's getting more bleak
A fresh poison each week
"We were born sick" you heard them say it
My church offers no absolutes
She tells me "Worship in the bedroom"
The only heaven I'll be sent to
Is when I'm alone with you
I was born sick
But I love it
Command me to be well
Aaay. Amen. Amen. Amen.
[Chorus 2x:]
Take me to church
I'll worship like a dog at the shrine of your lies
I'll tell you my sins and you can sharpen your knife
Offer me that deathless death
Good God, let me give you my life
If I'm a pagan of the good times
My lover's the sunlight
To keep the Goddess on my side
She demands a sacrifice
Drain the whole sea
Get something shiny
Something meaty for the main course
That's a fine-looking high horse
What you got in the stable?
We've a lot of starving faithful
That looks tasty
That looks plenty
This is hungry work
[Chorus 2x:]
Take me to church
I'll worship like a dog at the shrine of your lies
I'll tell you my sins so you can sharpen your knife
Offer me my deathless death
Good God, let me give you my life
No masters or kings
When the ritual begins
There is no sweeter innocence than our gentle sin
In the madness and soil of that sad earthly scene
Only then I am human
Only then I am clean
Ooh oh. Amen. Amen. Amen.
[Chorus 2x:]
Take me to church
I'll worship like a dog at the shrine of your lies
I'll tell you my sins and you can sharpen your knife
Offer me that deathless death
Good God, let me give you my life
paroles sur http://www.azlyrics.com
dimanche 22 mars 2015
Au son du koto...
...tu marchais souple et léger !
Voici un petit complément d'information sur le mystère du koto :
Le koto est un instrument de musique japonais à cordes pincées, de la famille des tympanons, que l'on rattache à la cithare et évoque parfois le phrasé de la harpe.
Voici l'un des morceaux de musique japonaise les plus connus : Sakura, par Fuyuki Enokido.
Le reste est affaire d'imagination...
Voici un petit complément d'information sur le mystère du koto :
Le koto est un instrument de musique japonais à cordes pincées, de la famille des tympanons, que l'on rattache à la cithare et évoque parfois le phrasé de la harpe.
Voici l'un des morceaux de musique japonaise les plus connus : Sakura, par Fuyuki Enokido.
Le reste est affaire d'imagination...
Donizetti/Grigolo
Le beau Vittorio Grigolo, au puissant organe, interprète Gaetano Donizetti :
L'Elixir d'amour, "Una furtiva lacrima".
Il manque juste la fin, et c'est bien dommage !
N'oubliez pas de l'écraser, cette larme, en pensant à lui (à elle, c'est selon).
Passez un bon dimanche, et ne secouez pas les arbres, ils sont en fleurs (dans le Midi, tout au moins) !
samedi 21 mars 2015
Athènes : la vieille mosquée de Tzisdarákis
Mosquées, églises, temples sont des lieux où les croyants devraient pouvoir rencontrer leur idée d'un être suprême dans l'apaisement et le souci de rendre ce monde meilleur. Vision bien idéale, hélas.
Une nouvelle fois, on se retrouve dans l'horrible comptabilité des victimes de la semaine. Le Yémen et les Yéménites nous deviennent encore plus proches : je pense aussi à eux.
La Vieille Mosquée est aujourd'hui, au pied de l'Acropole d'Athènes, un petit musée des céramiques grecques, sur la place Monastiraki.
Une nouvelle fois, on se retrouve dans l'horrible comptabilité des victimes de la semaine. Le Yémen et les Yéménites nous deviennent encore plus proches : je pense aussi à eux.
Tzisdarákis/Τζισδαράκης ca 1900 |
La Vieille Mosquée est aujourd'hui, au pied de l'Acropole d'Athènes, un petit musée des céramiques grecques, sur la place Monastiraki.
Ennio Moricone/Yo-Yo Ma
Yo-Yo Ma interprète Ennio Moricone qui avait écrit la musique du film The Mission,
Palme d'or du festival de Cannes en 1986.
vendredi 20 mars 2015
Querelle
Rainer Werner Fassbinder adapta le roman de Jean Genet, Querelle de Brest dans un film qui sortit en 1982, l'année même de la mort de Fassbinder. Il s'agit d'une fresque de théâtre filmé, d'un baroque frisant le kitsch, où sont intégrés de nombreux codes de la culture homosexuelle. Je ne suis pas sûr qu'on retrouve vraiment Genet dans cette adaptation, mais Fassbinder a su en faire plutôt une sorte de spectacle de filiation, où se retrouve le thème central du marin assassin dans les amours interdites des voyous hantant des bars sordides. Le film a-t-il bien vieilli ? Ce n'est pas sûr, sauf si on adhère à la fantasmagorie propre à Fassbinder, et à des imageries plus germaniques, les thématiques restant celles de Genet.
La belle voix de Jeanne Moreau enveloppe cet imaginaire (Each man kills the thing he loves). Brad Davis, connu grâce à Midnight express prête une très belle gueule à Querelle.
On lira avec intérêt la critique de Nicolas Maille "Mauvaises vies" : clic
La belle voix de Jeanne Moreau enveloppe cet imaginaire (Each man kills the thing he loves). Brad Davis, connu grâce à Midnight express prête une très belle gueule à Querelle.
On lira avec intérêt la critique de Nicolas Maille "Mauvaises vies" : clic
jeudi 19 mars 2015
Je suis Charlie
Note du 20 mars : en déplacement ces deux derniers jours, j'avais programmé ce billet sans imaginer l'atroce attentat meurtrier du Musée du Bardo à Tunis qui aurait également pu justifier le titre. Au-delà de la souffrance supplémentaire imposée aux blessés, aux familles des personnes assassinées encore une fois de manière barbare, il s'agit pour les thanatophores, de la famille des nazis et autres jouisseurs de mort, de refuser ce que les savoirs de l'histoire et de l'archéologie nous apprennent : la culture, dans sa diversité, réunit l'ensemble du genre humain, et les croyances, depuis la nuit des temps, sont une variable dont il est préférable de s'amuser et de rire.
Jean Genet rappelait que les Anciens Grecs ont été capables d'inventer des dieux et déesses de toute sorte, et de s'en moquer tout à la fois : ils ressemblaient tellement, alors, aux hommes, parés de tous les défauts !
La coïncidence d'avoir publié l'image de Charlie Chaplin me permet de rappeler l'un de ses plus grands films, The Great Dictator, hymne à la tolérance et à la moquerie envers les petits et les grands chefs. L'attentat à Tunis nous affecte tous, toutes. La réponse doit se traduire par un renforcement de la solidarité de toute nature avec nos amis tunisiens et la réaffirmation que seule l'éducation et la culture sont les véritables armes à opposer aux jouisseurs de mort.
Jean Genet rappelait que les Anciens Grecs ont été capables d'inventer des dieux et déesses de toute sorte, et de s'en moquer tout à la fois : ils ressemblaient tellement, alors, aux hommes, parés de tous les défauts !
La coïncidence d'avoir publié l'image de Charlie Chaplin me permet de rappeler l'un de ses plus grands films, The Great Dictator, hymne à la tolérance et à la moquerie envers les petits et les grands chefs. L'attentat à Tunis nous affecte tous, toutes. La réponse doit se traduire par un renforcement de la solidarité de toute nature avec nos amis tunisiens et la réaffirmation que seule l'éducation et la culture sont les véritables armes à opposer aux jouisseurs de mort.
Celeos
mercredi 18 mars 2015
Le premier qui l'a dit
A voir sur la chaîne franco-allemande Arte ce mercredi 18 mars à 20 h 50 : Le premier qui l'a dit/Mine vaganti, de Ferzan Özpetek, 2010.
Les Cantone sont une famille bourgeoise d'industriels, propriétaires d'une fabrique de pâtes industrielles à Lecce dans les Pouilles. Le benjamin, Tommaso, vit habituellement à Rome et compte profiter d'une réunion familiale pour révéler son homosexualité et rompre ainsi avec l'avenir déterminé que lui réserve son père. Il se confie préalablement à son frère aîné, Antonio. Lors du dîner qui se déroule en compagnie de la famille Brunetti avec qui les Cantone sont en affaire, Antonio précède Tommaso pour révéler sa propre homosexualité ! L'aîné renié par le patriarche, la révélation ayant affecté la santé de son père, Tommaso se retrouve forcé de s'occuper des affaires familiales en compagnie de la charmante fille des Brunetti, Alba. C'est alors que son compagnon romain, Marco, lui rend visite à l'improviste avec quelques amis romains. (d'après Wikipedia)
Les Cantone sont une famille bourgeoise d'industriels, propriétaires d'une fabrique de pâtes industrielles à Lecce dans les Pouilles. Le benjamin, Tommaso, vit habituellement à Rome et compte profiter d'une réunion familiale pour révéler son homosexualité et rompre ainsi avec l'avenir déterminé que lui réserve son père. Il se confie préalablement à son frère aîné, Antonio. Lors du dîner qui se déroule en compagnie de la famille Brunetti avec qui les Cantone sont en affaire, Antonio précède Tommaso pour révéler sa propre homosexualité ! L'aîné renié par le patriarche, la révélation ayant affecté la santé de son père, Tommaso se retrouve forcé de s'occuper des affaires familiales en compagnie de la charmante fille des Brunetti, Alba. C'est alors que son compagnon romain, Marco, lui rend visite à l'improviste avec quelques amis romains. (d'après Wikipedia)
mardi 17 mars 2015
Fernando Botero, Testimonios de la barbarie
L'exposition de Fernando Botero, peintre colombien, s'est tenue au Musée d'art de Pachuca, au Mexique, en 2013 : Témoignages de la barbarie (en français dans le texte).
lundi 16 mars 2015
Tarentella
Erik Reischl interprète La Tarentelle de Franz Liszt, composée en 1840 sous la dénomination de Tarentelle napolitaine et revue par l'auteur en 1860.
A l'origine, la tarentelle est une danse et une musique au rythme rapide (binaire à 6/8) afin de permettre la transe et de guérir les fous, ceux qui étaient considérés comme ayant été piqués par la tarentule, la danse devant permettre d'évacuer le poison par les sautillements.
Liszt a librement interprété dans sa partition la musique de la tarentelle.
Après Liszt, et à titre de comparaison, l'Atrium musicae de Madrid, de Gregorio Paniagua, interprète une version traditionnelle de tarentelle napolitaine.
Je reste persuadé que la pratique de la tarentelle devrait être imposée dans tous les lieux publics... Allons, commençons déjà ce lundi !
A l'origine, la tarentelle est une danse et une musique au rythme rapide (binaire à 6/8) afin de permettre la transe et de guérir les fous, ceux qui étaient considérés comme ayant été piqués par la tarentule, la danse devant permettre d'évacuer le poison par les sautillements.
Liszt a librement interprété dans sa partition la musique de la tarentelle.
Après Liszt, et à titre de comparaison, l'Atrium musicae de Madrid, de Gregorio Paniagua, interprète une version traditionnelle de tarentelle napolitaine.
Je reste persuadé que la pratique de la tarentelle devrait être imposée dans tous les lieux publics... Allons, commençons déjà ce lundi !
dimanche 15 mars 2015
Vive le doute !
Très belle vidéo de Tarsem Singh dont les références artistiques sont un vrai plaisir !
Après une semaine parfois agitée, que ce dimanche vous soit le jour du soigneur...
samedi 14 mars 2015
Nan Goldin/Gilles Dusein/Gotscho
Gilles Dusein (1960-1993)
" Ce jeune galeriste parisien, unanimement reconnu
pour son esprit visionnaire et novateur, a particulièrement influencé la
connaissance de la photographie en France, en présentant l'œuvre non
conventionnelle d'artistes de tous horizons, qui à présent, figurent au
devant de la scène artistique internationale. Il fut le premier à
exposer dans sa galerie Urbi et Orbi , à Paris, des artistes tels que
Nan Goldin, Bernd et Hilla Becher, Zoé Léonard, ou encore Pierre
Molinier, Raymond Petibon et Sylvie Fleury. Son importante collection
privée est aujourd'hui en dépôt au MAMCO de Genève."
via www.photographie.com
Nan Goldin - Le baiser de Gotscho à Gilles Dusein sur son lit de mort - 1993 |
La série de photographies de Nan Goldin est visible sur le site suivant :
Éric Allart reçoit GOTSCHO
vendredi 13 mars 2015
Pour Marie
Marie, voici un simple lis de mon jardin auquel le soleil et sa lumière ont donné une fragrance à nulle autre pareille. Qu'elle vous parvienne sans détour et vous soit bienfaisante.
Celeos (celeos@free.fr)
" [...] and such sweet fragrance gave that all my friends were lovers... [...]" Leonard Cohen - "Ballad" in Let us compare mythologies, 1956.
jeudi 12 mars 2015
Fauve ≠ - Bermudes
Du dernier disque de Fauve ≠, le titre "Bermudes".
Le groupe (je déteste le terme "collectif" revendiqué par le groupe) trouve peu à peu sa voie. Néanmoins, s'il ne veut pas lasser son public, il doit aborder de manière plus franche ses influences, peaufiner ses textes, sortir d'une espèce de fausse spontanéité qui ne durera pas...
Je les aime cependant ! Et je redis que la voix de Quentin m'est un vrai bonheur...
Le groupe (je déteste le terme "collectif" revendiqué par le groupe) trouve peu à peu sa voie. Néanmoins, s'il ne veut pas lasser son public, il doit aborder de manière plus franche ses influences, peaufiner ses textes, sortir d'une espèce de fausse spontanéité qui ne durera pas...
Je les aime cependant ! Et je redis que la voix de Quentin m'est un vrai bonheur...
mercredi 11 mars 2015
Constantin Cavafy/ Κωνσταντίνος Καβάφης
Constantin Cavafy (1863-1933) est sans doute le plus grand poète grec moderne, né et décédé à Alexandrie, en Egypte. Un film de Yannis Smaragdis, Cavafy réalisé en 1996, retrace sa vie.
Voici deux extraits du film . Il est possible de regarder l'intégralité du film en visionnant les séquences qui se suivent sur Youtube.
Ici, la deuxième séquence, extraite de la fin du film, reprend le poème Ithaque.
Voici deux extraits du film . Il est possible de regarder l'intégralité du film en visionnant les séquences qui se suivent sur Youtube.
Ici, la deuxième séquence, extraite de la fin du film, reprend le poème Ithaque.
mardi 10 mars 2015
Rossini/Tortelier
Le grand Paul Tortelier interprète ici, en 1986, quelques années avant sa mort, les Variations sur la corde de sol de Paganini, arrangé pour le violoncelle, et adapté de l'opéra de Rossini, Moïse.
Il est accompagné par le Jerusalem Symphony Orchestra dirigé par Uri Segal.
lundi 9 mars 2015
dimanche 8 mars 2015
Copinage italien
Photo Enrico Flickr |
J'ai aimé ce mélange d'italianité et du monde gay, et même si l'Italie n'est pas un pays où la lisibilité homosexuelle est la plus répandue, comme dans beaucoup de pays méditerranéens par ailleurs. L'ambiance Colisée-arc-en-ciel ajoute une note de fraîcheur dans ce quartier, devenu depuis longtemps une industrie touristique où des légionnaires romains antiques se font prendre en photo dans un mauvais goût qui détonne avec la majesté des vestiges romains...
Chacun son folklore, et l'ambiance branchée du Coming out a de loin ma préférence.
Photo Enrico Flickr |
Le Coming out se trouve au 8, Via San Giovanni in Laterano,
00184 Roma.
Inscription à :
Articles (Atom)