Delphine Galou interprète Jean-Sébastien : "Aie pitié, mon Dieu", de La passion selon saint Matthieu
direction : François-Xavier Roth.
direction : François-Xavier Roth.
Une lecture imagée du monde des garçons avec des mots fleuris, mais aussi de celui de quelques autres femmes-fleurs… Un blog de Celeos/Κελεός. Une décyclopédie en mescladís : des amours, des regrets, un goût de langues et la promotion du point-virgule !
Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio
8 commentaires:
On a beau être sacrément mécréant, c'est bien beau !
Quand j'entends Bach, je serais presque prêt à retrouver la foi.
Nan, je déconne ! Mais c'est si beau !
"Aie pitié, mon dieu" probablement l'une des phrases les plus pathétiques qui soient, et portée par Bach...on fond.
Marie
"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? témoigne Matthieu...
..."il es temps, avant de disparaître dans le tremblement d'une terre sans espoir, d'être tout entier et définitivement amour, tendresse et amitié, parce que il n'y a pas autre chose. Il faut jurer de ne plus songer qu'à aimer, aimer, ouvrir l'âme et les mains, regarder avec le meilleur de nos yeux, serrer ce qu'on aime contre soi, marcher sans angoisse en rayonnant de tendresse"...
Jacques Decour
Marie
Merci, Marie, c'est une très belle profession de foi à laquelle il faut essayer de souscrire.
A propos d'élévation, même si je n'adhère pas aux idées de Nietsche, j'estime que le "Ainsi parlait Zarathoustra " de Richard Strauss est un pur chef d'œuvre et que je comprends pourquoi l'ouverture fut choisie par Kubrick pour 2001, ou eBelgique du moins , comme contrepoint sonore aux retransmissions des premiers pas de l'homme sur la lune!
Joseph, Nietzsche n'est pas l'affreux bonhomme que sa sœur a vendu pour une bouchée de pain aux idéologues nazis. Sa pensée est complexe et son idée du surhomme est surtout de permettre de dépasser la morale religieuse qui assigne l'humanité à un déterminisme restrictif. Kubrick a parfaitement saisi le naturalisme de "Zarathoustra" dans le dépassement du cadre dans lequel évolue l'humanité. "2001" est une extraordinaire allégorie dont les ressorts philosophiques sont immenses, et, sans doute, mais il faudrait revoir les interviews de Kubrick là-dessus, éminemment redevables à Nietzsche.
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