Je préfère le dissensus dur au caramel mou

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Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

lundi 30 novembre 2015

Η Μεγάλη Καταστροφή – Μια ξεχασμένη Γενοκτονία/La grande catastrophe, un génocide oublié

Ce que les Grecs appellent « la grande catastrophe » est l'exode forcé, à partir de 1922, de tous les Grecs vivant en Asie mineure, induisant deux millions de morts. De même que l'histoire grecque, en général, les bavards chroniqueurs prompts à dénoncer le caractère « fraudeur » des Grecs sont moins soucieux de s'intéresser à un épisode de cette histoire de l'Europe d'il y a moins de cent ans.

On trouvera dans Wikipedia quelques informations sommaires sur cet épisode tragique de l'histoire de la Grèce qui concerne de près l'un de mes amis athéniens.

4 commentaires:

joseph a dit…

Combien il est bon pour la mémoire humaine d'avoir des citoyens du monde comme vous Celeos, pour sonder les tiroirs et nous rappeler ce que les "Grands " du monde oublient parfois que l'homme peut être loup pour l'homme quelle que soit son origine, sa couleur ou son climat (mem s'il parait que le réchauffement est l'affaire de tous, des efforts devraient etre répartis suivant l'adage justicier, pollueur = payeur

Anonyme a dit…

Une tragédie, mais ne pas oublier que les Grecs, avec l'accord des Alliés (y compris Clémenceau !) par les traité de 1919 (ou 20...)avaient "attribué" cette partie de la Turquie à la Grèce qui s'est empressée de l'envahir avec une extrême brutalité !La tragédie de Smyrne est la réponse non moins brutale des Turcs.

arthur a dit…

MAis la grande catastrophe a touché tous les grecs: ceux qui sont arrivés d'Asie mineure, chassés par les Turcs, et la population locale , qui a dû les accueillir, et ce n'était pas toujours les bras grands ouverts! Cela nous a donné le rebetiko, les recettes "politiques" et plein d'autres choses. Mais à quel prix?!
je ne connaissais pas ce petit film. Il est bon de rappeler à la mémoire ces moments si peu connus dans l'héxagone, et dans la plus grande Europe.

Celeos a dit…

Brutalité contre brutalité, avec la population qui en paie tous les frais, cher Anonyme. Encore une fois, dans ce cas, la Grèce a été instrumentalisée. J'y reviendrai dans un futur billet.
Eh, oui, toute la population de la Grèce a été concernée, et un petit musée, au nord d'Athènes,à Néa Philadelphie raconte cette période douloureuse.