Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

dimanche 22 novembre 2015

Arabie: le poète palestinien Ashraf Fayadh condamné à mort pour "blasphème".

 Davantage d'informations sur le Huffington post ici : clic

 Il paraît que l'Arabie Saoudite est amie de la France. Pour ses valeurs républicaines ? Comment ne pas mettre un préalable aux droits universels de l'être humain avant toute discussion, tout accord avec un pays tiers ? N'est-ce pas à cela que sert le drapeau français, de faire croire que l'on met en avant ces valeurs universelles alors même que l'on s'assoit dessus ?


 

4 commentaires:

yves a dit…

ben oui, ami !
combattre pour éradiquer un état islamiste commence par lui couper ses moyens de subsistance, donc combattre ses sources de financement. certains pays arabes dont les dirigeants poussent des cris d'orfraie quand on leur parle de droits de l'homme, de dignité humaine, de respect cachent bien leur jeu et s'abritent derrière des raisons économiques et/ou d'état.
ils financent cet état voyou et financeront aussi longtemps que ça arrangera leur économie "pétrolifère".
hypocrites, tous, nous français y compris !
une anecdote de ce matin dans la boulangerie. un couple entre. lui : je veux les 4 gâteaux, là. sa femme : oui, à moins que quelqu'un les achète avant toi. lui, un peu agressif sans l'ombre d'une once de rigolade : je m'en fous, je ferai comme daesh, je lui coupe la tête !
je lui ai simplement dit : je ne partage pas votre sens de l'humour. à la vendeuse : je n'ai absolument pas envie de gâteaux, mais je vous les achète rien que pour l'emmerder ! en sortant, je lui ai dit : je vous attends dehors. pour voir jusqu'où peut aller votre connerie.
ils sont partis sans rien avoir acheté.
il n'empêche que je m'interroge de plus en plus sur les raisons de tels comportements.
je suis abasourdi.
salut, petit Celeos, oui je sais, il faut toujours que je rajoute "petit" pour faire passer mon affection. en plus, on s'connait même pas. enfin, physiquement. pour le reste, un peu tout de même...

Celeos a dit…

Oui, Yves, l'ambiance n'est pas au beau. Je ne le sens pas plus que cela. On est dans cette logique où est est contaminé par l'horreur, d'abord dans la tête, jusqu'au moment où on peut basculer pour de bon.
Allez, on reste debout, et la tête froide !

joseph a dit…

je rejoins vos points de vue et d'ailleurs certains chroniqueurs sur une chaîne assez informative (Arte pour ne pas la nommer ) ne se gènent pas pour rappeler certains contrats plantureux avec l'Iran (pays des droits de l'homme puisque Khomeiny est passé par là) mais là où je ressens une grande peine, c'est de voir la manière dont on traite les victimes Russes et un chroniqueur a même dit que si Poutine semble indispensable pour le moment dans la lutte contre l'état islamique, les sanctions européennes à son égard seront maintenues quoiqu'il arrive - c'est vrai qu'il est criminel de ne pas laisser les Ukrainiens choisir l'U E qui est l'exemple de la cohésion et du grand marché où l'égalité règne - juste qu'un embargo par ci , un embargo par là, nous allons nous Belges devenir de super bonnes poires à force de devoir les manger pour ne pas léser nos producteurs ! enfin à la vision de Lawrence d'Arabie , je me suis rendu compte que déjà en 14 18 les Arabes étaient courtisés pour lutter contre les Turcs , et puis on verrait quoi! enfin je l'égare un peu, mais bientôt les pays limite 3% de déficit vont faire votre un relèvement à 10 pour la sécurité et l'éducation (ou bien la construction de prisons)

Celeos a dit…

Oui, Joseph, tout cela est bien dérisoire (je parle des 3 % d'endettement) alors que l'on se dirige vers le tout sécuritaire dans une hypocrisie absolue, avec des géostratégies que plus personne ne maîtrise...
C'est à croire que dans une économie sinistrée, le recours au tout sécuritaire est une manière de refaire de l'économie. Un peu de science fiction : des camps partout, 1 gardien pour 1 prisonnier, avec de temps en temps une exécution capitale pour distraire gardiens et prisonniers. On me l'a dit cette semaine, il faut rouvrir les bagnes de Cayenne... On cauchemarde, après le cauchemar.