Níkos Papázoglou/ Νίκος Παπάζογλου - Je ne suis pas un poète/Εγώ δεν είμαι ποιητής
Allez, d'ici le referendum de dimanche, quelques pages consacrées à la culture grecque. Je reste choqué d'entendre ou de lire, tous les jours, la désinformation sur la situation de la Grèce, sur les hésitations et l'attitude, qui serait incohérente, d'Alèxis Tsípras. Décidément, on ne pardonne pas à la Grèce d'avoir voté pour une coalition qui met la décision politique et le choix du progrès avant les intérêts financiers internationaux !
Hier matin, le grand Costa Gavras rappelait, sous les questions perfides de Léa Salamé, qui sait parfois être plus pertinente, que les intérêts bien compris des banques européennes s'appuyaient sur la trahison de l'intérêt collectif de la part des banques grecques.
L'intransigeance allemande, notamment, est inacceptable. Demain paraîtra un billet de mémoire sur un passé dont tous les Européens eurent à souffrir, et pas seulement les Européens. Que ce passé qui ne passe pas nous serve aujourd'hui à réaffirmer la solidarité entre les peuples, à rappeler que la facilité consiste toujours à faire payer le plus grand nombre pour les erreurs des élites corrompues.
Et il faut arrêter de penser le monde de manière ethnocentrique. Notre terre, bien petite, rétrécit de jour en jour. La seule attitude à avoir, envers tous les peuples, est de penser avec générosité. S'ouvrir sur le monde en termes de commerce oblige que cette ouverture soit à double sens. Les Européens peuvent-ils être exemplaires en la matière ?
Le grand et regretté Níkos Papázoglou :
Allez, d'ici le referendum de dimanche, quelques pages consacrées à la culture grecque. Je reste choqué d'entendre ou de lire, tous les jours, la désinformation sur la situation de la Grèce, sur les hésitations et l'attitude, qui serait incohérente, d'Alèxis Tsípras. Décidément, on ne pardonne pas à la Grèce d'avoir voté pour une coalition qui met la décision politique et le choix du progrès avant les intérêts financiers internationaux !
Hier matin, le grand Costa Gavras rappelait, sous les questions perfides de Léa Salamé, qui sait parfois être plus pertinente, que les intérêts bien compris des banques européennes s'appuyaient sur la trahison de l'intérêt collectif de la part des banques grecques.
L'intransigeance allemande, notamment, est inacceptable. Demain paraîtra un billet de mémoire sur un passé dont tous les Européens eurent à souffrir, et pas seulement les Européens. Que ce passé qui ne passe pas nous serve aujourd'hui à réaffirmer la solidarité entre les peuples, à rappeler que la facilité consiste toujours à faire payer le plus grand nombre pour les erreurs des élites corrompues.
Et il faut arrêter de penser le monde de manière ethnocentrique. Notre terre, bien petite, rétrécit de jour en jour. La seule attitude à avoir, envers tous les peuples, est de penser avec générosité. S'ouvrir sur le monde en termes de commerce oblige que cette ouverture soit à double sens. Les Européens peuvent-ils être exemplaires en la matière ?
Le grand et regretté Níkos Papázoglou :
Εγώ δεν είμαι ποιητής είμαι στιχάκι
είμαι στιχάκι της στιγμής
πάνω σε τοίχο φυλακής
και σε παγκάκι
Με τραγουδάνε οι τρελοί και οι αλήτες
καταραμένη είμαι φυλή
με μιαν εξόριστη ψυχή
σ’ άλλους πλανήτες
Εγώ δεν είμαι ποιητής
είμ’ ο λυγμός του
είμαι ένας δείπνος μυστικός
δίπλα ο Ιούδας κλαίει σκυφτός
κι είμ’ αδερφός του
Je ne suis pas un poète ; je ne suis qu'un simple mot
un simple mot de ce court instant
sur le mur de la prison
et sur le banc
avec les fous et les vagabonds qui chantent
je suis de la race maudite
avec mon esprit en exil
sur des planètes étrangères
Je ne suis pas un poète
je suis son sanglot,
je suis un simple pli de la table mystique
où pleure Judas, baissant la tête,
et je suis son frère.
Στίχοι Μανώλης Ρασούλης
Μουσική Πέτρος Βαγιόπουλος
Paroles de Manólis Rassoúlis
Musique de Pétros Vaghiópoulos
2 commentaires:
J'ai trouvé quand même que le grand Costa évacuait un peu facilement certaines questions au début de l'interview, quant à Léa Salamé, qu'elle était rêche ! Pour Costa Gavras c'est Eva Bettan qu'il fallait !
Je n'ai pas réécouté, mais Costa Gavras n'est pas un économiste : il ne pouvait répondre que sur ce qu'il a vu en Grèce. Et bien évidemment, j'aurais également préféré la délicieuse Eva Bettan !
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