Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

mardi 14 juillet 2015

FAUVE ≠ T.R.W.

Tiens, Fauve, ça faisait longtemps !  T.R.W.

 Je ne sais pas vraiment ce que veut dire T.R.W., ça doit être un private joke. 
Allez, j'essaie : try the right way (leave the parade) ? Une espèce d'hommage à Jim Morrison !


7 commentaires:

joseph a dit…

Bonne fête , amis français ! nous avons une épreuve cycliste en Belgique dont les initiales sont T R W (Tour de la Région Wallonne) , et qui a lieu pendant - crime de lèse-majesté - votre T d F ! ceci pour faire avancer le schmilblick !

Celeos a dit…

Vive le Tour de la région wallone ! Si vous saviez à quel point je me cogne du Tour de France (entre autres), monument de la francitude. Et ils n'auront peut-être même pas Yvette Horner, rangée des valises, cette année. Elle ne supportait plus de devoir enlever les insectes, tous les soirs, collés à son indestructible sourire accordéonisé...

Anonyme a dit…

Si ce n'est le tour de france,ce sont les défilés du 14 juillet...
ces hommes et femmes (nous progressons) qui marchent au pas.
Bon! bin moi, j'vais aller rêver.
Marie

Celeos a dit…

Tour de France, défilés, toutes ces manifestations collectives n'ont que l'objectif de mettre au pas les rêveries. Fuyons-les ! J'ai vu hier, en Auvergne de splendides fleurs qui m'ont ravi : campanules, fleurs de carottes, achillée mille-feuilles, vipérines qui se prélassaient sur les scories des anciens volcans. Un pur bonheur !

Anonyme a dit…

L'Auvergne est une région splendide où on peut encore se retrouver seul au milieu des fleurs. C'est en effet le bonheur à l'état pur.
Il y a peu, je suis allée visiter , avec une amie le jardin de Claude Monet à Giverny qu'elle voulait me faire découvrir. Il est indescriptible de beauté, immédiatement gâché par la foule, des cars entiers de touristes (je n'exagère pas), dans un petit jardin où le peintre a dû promener sa solitude et y trouver son inspiration ; des vigiles qui guidaient le troupeau de touristes, des chaînes qui l'endiguaient, interdisaient.
Bien sûr, presque instantanément la magie a disparu.
Si je n'avais été avec mon amie, j'aurais immédiatement fui.
Marie

Celeos a dit…

Terrible paradoxe, Marie, qui fait que la beauté n'est plus accessible lorsque le grand nombre s'immisce là où il faudrait, presque religieusement, aborder chaque chose. Notre terre est sans doute trop petite pour les troupeaux d'hommes qui dévastent chaque jour un peu plus. Mon dernier passage au Louvre m'en a convaincu une fois de plus : les hordes sauvages consomment la Victoire de Samothrace au selfie à perche et la Joconde n'est plus visible depuis bien longtemps... Quelque petits espaces restent encore à découvrir : gardons nos secrets !

Silvano a dit…

C'est cela que j'ai voulu fuir pendant quelques jours. J'ai pu visiter le Palazzo Biscari de Catane, accueilli par un descendant de l'illustre famille : nous étions un petit groupe de 9 personnes. Idem au Monastère des Bénédictins, une pure merveille également.
Je vais chroniquer tout ça.
À Syracuse, j'ai fait une photo d'adeptes de la perche à "selfie" que je publie demain sous le titre "Modalacon".