La voix de cet ange disparu dans les ondes du Mississippi me laisse toujours un goût étrange : celui de l'impuissance que l'on éprouve parfois dans certains moments de la vie. Il reste cette plainte fragile, la mélodie déclinée sur les plus hautes notes de sa tessiture sur laquelle se calent quelques accords de blues. On n'est pas ici dans la perfection de la voix soigneusement travaillée, de l'orchestration et du piano d'Elton John ; l'alchimie de l'interprétation, l'articulation particulière de Jeff Buckley font qu'il semble toujours chercher à arracher du néant des mots qui apparaissent alors d'une grande évidence. Ils se posent dans une sorte de temps suspendu, moment singulier où on le saisit par la même grâce qui était sans doute sa nature profonde...
Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »
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