Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

samedi 29 août 2015

Calme alpin

Préparant ce billet, j'écoute, sur France Inter, François Morel, toujours aussi excellent, dont j'apprécie bien sûr l'humour  mais aussi des prises de position sans ambiguïtés quand c'est nécessaire. Il rappelle la contrepèterie, volontaire ou non, que fait Augustin Trapenard lorsqu'il salue Patrick Cohen : « Salut, Patrick ! », contrepèterie immédiatement dévoilée par le même Augustin Trapenard. Même si Véhèmes n'est pas un blog convenable, je ne le répèterai pas ici, ou qu'à ceux qui, épuisés par leur effort neuronal, m'en feront la demande.

Je repars dans mes pérégrinations de ces jours derniers pendant lesquels m'attendait, patiemment, le beau garçon à qui j'avais confié la maison Véhèmes. Mes pas m'ont conduit dans l'Italie du Nord, loin des flots touristiques, mis à part Milan, qui, comme toute grande ville, connaît quelque agitation. Mais l'agitation italienne me convient parfaitement.


Lago d'Iseo - Photo Celeos


Pour aujourd'hui, une vue du lago d'Iseo, où le soleil s'était un peu caché, donne à  apprécier le charme des lieux. L'Apérol Spritz, dont l'ami Silvano nous avait livré les vertus, venait conforter les saveurs de la petite bourgade de Pisogne.



Accompagné d'amuse-bouche dont d'excellents morceaux de pastèque, le Spritz possède tout à la fois une douceur qui flatte les papilles tandis qu'une pointe d'amertume vient ajouter son rappel aux aspérités sans lequel il risquerait de tomber dans une suavité excessive. Comme certains moments de la vie, quoi ! Il ne faut pas oublier une tranche d'orange (that comes all the way from China, bien évidemment !). Bref, c'est ça peut-être la magie italienne : savoir transformer les lieux et les objets en intégrant des influences venues de tous les horizons...

2 commentaires:

estèf a dit…

J'étais sur la route hier, à écouter hilare ce bon François Morel et, en suivant, cet espiègle Augustin...

joseph a dit…

Comme je vous comprends d'apprécier une certaine agitation car comme disait je ne sais plus qui" Qu'il est bon de ne rien faire lorsque tout s'agite autour de vous" surtout que ne rien faire prédispose l'esprit à la réflexion et qui sait approche de la (ré)solution