Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

mercredi 13 mai 2015

Escapade londonienne - 2

Ainsi, la vox populi s'est exprimée en Grande Bretagne. Souhaitons good luck à nos amis britanniques pour les années qui viennent.

Les discussions entamées avec quelques personnes rencontrées au travers des promenades pédestres ou dans le tube ont laissé transparaître que le malaise européen, les attentats sur le continent ne laissent personne indifférent, et si le flegme britannique fait partie de l'art de vivre — on n'a pas, par exemple des contrôles permanents dans les lieux publics comme c'est le cas à Paris, même avec la présence généralisée de caméras qui se font discrètes — le sentiment d'insularité et de sécurité qui s'y rattache est parfois remis en cause, tant la proximité continentale est forte et grande la facilité avec laquelle on se déplace de part et d'autre du channel.

Dans le programme de David Cameron est prévu, sous la pression des milieux les plus conservateurs, un référendum sur la place du Royaume -Uni dans l'Europe en sortir ou non qui serait, si une telle mesure était votée, à regretter. Souhaitons que ce flegme, qu'on apprécie, permette aux Britanniques de conserver, en tout cas la tête froide.

Pour l'heure, je resterai sur l'une des raisons qui mettent de bonne humeur lorsque l'on se promène à Londres : la mode, la fashion, s'il en est vraiment, et qui saute aux yeux dès que l'on se trouve sur un trottoir londonien.

Le quartier de Mayfair reste celui du luxe, de l'opulence, avec quelques boutiques qui font partie du folklore londonien. Les photos qui suivent, vers Soho, sont ainsi un clin d’œil très amical aux Londoniens.

Comment éviter Conduit Street, où les enseignes de Vivienne Westwood, Lalique, Crombie se côtoient ?

Chez Crombie, une tenue printanière légère me paraît très moche.

On remarquera les pompes (mocassins à bouts arrondis) à glands, à porter sans socquettes. 

Ciel ! 








Le résultat approximatif, pour l'happy hour, chez Coach & Horses, donne ceci :
  

Evidemment, ce n'est pas tout à fait du Crombie. Les mocassins à glands sont remplacés par des Adidas, et avec socquettes noires. L'Adidas est très indiquée dans les rues londoniennes. Mais le résultat chez le garçon alophile (un ami d'ale) n'est pas très convaincant !
 Restant quelques instants dans Conduit Street, on ne peut que rester admiratif des modèles de Vivienne Westwood :

 

Et on appréciera pour les soirées chez l'archiduc ce petit collier en sautoir sans prétention de chez Lalique, frais et léger comme un vol de libellule :















Mais ne quittons pas encore Conduit Street, où j'ai remarqué, chez Dsquared, un petit blouson, porté à même la peau qui m'ira à ravir :


 Vers Carnaby Street, c'est effectivement la boutique Adidas qui affiche les couleurs. On ne s'étonnera pas qu'elles soient arc-en-ciel, rainbow coloured :


 Et parlant de pieds, cette journée harassante me les a escagassés.


 Un petit arrêt chez le Duc de Wellington pour se reposer et la soirée se terminera tranquillement à l'hôtel où l'on continuera la dégustation de bières.



Au passage, il est loisible d'apprécier la présence de jeunes gens fort seyants au quartier de Soho.

 














Si on apprécie de passer dans les rues de Londres de manière décontractée, c'est en fin de compte le veston et la cravate qui restent la tenue la plus agréable au physique des garçons !



(to be continued)

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