Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

lundi 24 novembre 2014

Le cerf-volant du bout du monde

A Montmartre, un étrange cerf-volant appartenant à un jeune Chinois de onze ans qui a joint une lettre se prend dans les branches d'un arbre. Pierrot et sa sœur Nicole le recueillent ; la nuit le curieux personnage peint sur le cerf-volant s'anime et entraîne les deux enfants dans un tour qui les amène au bout du monde, c'est à dire à Pékin à l'époque où Beijing ainsi était appelée.

Grand moment de fraîcheur !

Le petit Pierrot de Montmartre (Patrick de Bardine) a dans ce film un charmant petit accent parisien. On imagine la gouaille qu'il aurait eue s'il avait fait carrière...






Le film de Roger Pigaut et de Wang Kia-Yi sortit sur les écrans en 1958.

7 commentaires:

Silvano a dit…

Le film a fait les beaux jours des cinémas de patronages : l'Office Catholique du Cinéma, qui conseillait ou mettait des films à l'index avalisait, voire encourageait, ce genre de productions. Vous faites remonter des souvenirs : je vais demander à mes amis si une partie de "ballon prisonnier" ou de "béret" les intéresserait dimanche prochain dans les allées du Luxembourg.

Celeos a dit…

Ouaouh ! Silvano, je sens un peu d'ironie sur le film, mais je persiste, il procède d'une fraîcheur d'esprit que ne possède pas une niaiserie comme Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, et je n'ai jamais pris mes références à l'Office Catholique du Cinéma dont l'influence se faisait sentir non seulement dans les publications de Bayard Presse mais également dans d'autres groupes comme Télé7jours. Il n'a par ailleurs pas encouragé que des bluettes ; les mêmes patronages faisaient leurs choux gras de l'excellent Quand passent les cigognes dont le contenu n'est pas aussi univoque qu'on voudrait bien le croire. Ah, les vieux débats de ciné-clubs !...
Bonne partie au Luxembourg, moi j'en suis resté à Un, deux trois, soleil !, mais j'irai avec plaisir vous porter des bonbecs !

Cyril a dit…

En fait Pékin n'a jamais changé de nom, ( 北京 ), et s'est toujours prononcé de la même façon en chinois.
C'est sa transcription en alphabet latin qui varie : a l'anglaise (Pei'king), lue a la française (Pékin), et maintenant Beijing, en pinyin, romanisation officielle et internationale du chinois, établie par Mao lors de la révolution culturelle, ainsi que la simplification des sinogrammes.

Silvano a dit…

Et Teorema reçut, il est vrai, le prix de l'office catholique du cinéma.
Ok pour les bonbecs.

Celeos a dit…

On est bien d'accord, Cyril, c'est la phonétique latine qui s'est rapprochée de la phonétique chinoise, indiquant peut-être un autre type de relation avec nos amis extrême-orientaux.

Pierre a dit…

Pour la voix (gouailleuse) du garçon, c'est celle d'une femme...

Celeos a dit…

Désolé, Pierre, je n'ai pas compris !