Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

vendredi 21 novembre 2014

Rébétiko - 1

Parler de la Grèce sans évoquer le rébétiko ρεμπέτικο est impossible. Si on se réfère à l'origine du mot, on trouve le terme "paresseux". Le rébétiko est ainsi la chanson des paresseux qui traînaient dans les cafés de Thessalonique d'abord, ensuite d'Athènes et du Pirée, en s'accompagnant du baglama ou du bouzouki. La voix du chanteur est traînante. Dans les années 1920, après la "grande catastrophe" où les Grecs sont chassés d'Asie mineure, les exilés vers la Grèce continentale, touchés par le chômage se retrouvent souvent marginalisés : c'est dans les tavernes, autour d'un verre de vin, d'un café, de la fumée de l'opium que se développe ce blues oriental qui doit à de nombreuses influences avant de devenir, sortant des bas-fonds, la chanson de variété actuelle.

L'un des chanteurs les plus connus est Vassilis Tsitsanis Βασίλης Τσιτσάνης, né en 1915 et décédé en 1984. Ses chansons sont aujourd'hui, dans le répertoire culturel grec, une référence incontournable.



San apokliros ghirizo - Σαν απόκληρος γυρίζω - Comme un exilé je tourne en rond

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