Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

jeudi 13 octobre 2016

Bernardo Casertano - Dino

Dans la suite du "Théâtre de la Cruauté" dont Antonin Artaud avait défini l'implication de l'acteur, offrant son corps en jeu dans une mise en situation sans artifice, quelques comédiens s'efforcent de se jeter en scène  dans une recherche d'existence, de faire comprendre comment se passe la manière d'être au monde, d'être aux autres, de trouver un langage quand il est souvent si difficile de s'exprimer. Dans cette marge des choses, il faut parfois apprendre ou réapprendre à vivre quand la vie elle-même ne sait pas être simple, quand tout geste, tout acte est un combat pour dire que l'on essaie d'exister.
C'est un théâtre particulièrement difficile. On en appréciera ici la part de cruauté réelle qui fait du comédien ce médium entre le monde social et le renoncement à demeurer inerte.
J'avais présenté il y a bientôt deux ans (!) une vidéo du Cri du corps de Benito Gutmacher, comédien d'origine argentine, dont le travail était fondé sur cette même démarche du "Théâtre de la Cruauté". On peut revoir Benito Gutmacher en cliquant ici : clic!
Bernardo Casertano a été vu dans ce blog dans le clip vidéo qui raconte un instant de rencontre et de vie de deux garçons en Italie, sur le fond de la chanson de Bruno Martino Estate, où il est le compagnon du garçon joué par Alexandre Styker. C'était le 16 mai dernier. On peut aussi revoir la vidéo en cliquant ici : clic

Dernier conseil : prenez votre respiration avant de regarder Bernardo Casertano.



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