Eddy de Pretto, dont j'ai passé il y a quelque temps le titre Fête de trop, a dû s'amuser dans ce décor décalé. Je ne sais quel château XVIIIe a été emprunté pour l'arrière plan de ses chansons. Tout ça a dû être tourné le même jour, j'imagine. De ce fait, Eddy est toujours aussi mal fringué : quelle horreur que ce t-shirt, ce futal de jogging, ces pompes Nike que même les vieux à Turin portent avec le souci d'être de ce temps ! Allez, peu importe, le texte est beau : la fabrication de la virilité abusive est une description de la manière dont beaucoup de garçons construisent leur vision d'eux-mêmes, façon de se rassurer avec les stéréotypes. Ce garçon sait écrire et possède une manière percutante de le faire. Il faudra suivre sa carrière qui débute de manière très intéressante.
Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »
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4 commentaires:
Décidément, il me plaît.
Et il peut bien s'accoutrer comme il le veut, il y a bien longtemps que j'ai appris à voir au delà des apparences.C'est tellement touchant ce qui s'y trouve.
Marie
Damien Saez, Raphaêl, et pourquoi pas quelques falsettistes baroqueux (le décor s'y prête, non)je lui trouve beaucoup de charmes à cet interprète! Persévérance c'est tout ce que je lui souhaite en plus!
Oui, Marie, oui Joseph, cet enfant-là a du charme, du peps, comme on disait autrefois, et je lui souhaite une belle carrière.
CA me plait bien aussi!! entendu une autre chanson à la radio l'autre jour. Merci pour la découverte!!
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