Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti : nul n'est besoin, j'imagine, de rappeler l'histoire, seulement les paroles de Bartolomeo Vanzetti à ceux qui les jugeaient :
« Si cette chose n'était pas arrivée, j'aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J'aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n'aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d'un bon cordonnier et d'un pauvre vendeur de poissons, c'est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe.
La musique d'Ennio Morricone est une mélodie composée sur une structure simple qui lui donne toute sa force.(If it had not been for these things, I might have lived out my life talking at street corners to scorning men. I might have died, unmarked, unknown, a failure. Now we are not a failure. This is our career and our triumph. Never in our full life could we hope to do such work for tolerance, for justice, for man's understanding of man as now we do by accident. Our words — our lives — our pains — nothing! The taking of our lives — lives of a good shoemaker and a poor fish-peddler — all! That last moment belongs to us — that agony is our triumph.) »
Passez un bon dimanche, si possible en promenant ensemble au soleil contre les projets imbéciles de destruction des lois sociales !
5 commentaires:
Quatre accords et hop ! Quel talent, ce Maestro ! Le film est excellent, qui figure en bonne place dans ma cinémathèque.
Vous sous (ou sur ?)-estimez votre lectorat , qui n'est pas seulement composé de vieux barbons ; il était donc utile, à mon sens, de rappeler l'histoire de Sacco et Vanzetti.
J'ai toujours cru qu'on ne lisait plus Véhèmes passé vingt ans...
J'ai été bercé par l'interprétation de Joan Baez et c'est le premier chant de "grand" que je me souviens avoir chanté. Merci pour le souvenir...
Pour un premier chant de "grand", c'était pas du léger ! Je conçois que ça marque un souvenir...
Cela éveille aussi, en moi, des souvenirs légers (de vieille barbonne;)
Et me rends compte, aujourd'hui, (je ne suis pas très vive d'esprit) que la jeunesse ne s'encombre pas de "lourdeur".
Belle semaine à tous.
Sous le soleil
Marie
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