Il faisait un temps de mars à Paris ces jours-ci (« En març, marseja», dit un proverbe occitan. Les occitanistes comprendront). Et pourtant, j'ai eu le plaisir de faire de belles rencontres, de retrouver des amis avec lesquels je partage cette même sensibilité sur les choses, sur le monde, le même amour de la Grèce. Je prendrai un peu de temps pour parler de ces moments où dans le tumulte parisien, dans cette espèce de tempête sous les crânes que provoquent les élections présidentielles et le désarroi qui s'ensuit, il reste la possibilité d'échanger, de s'écouter, de s'apprécier. Avec l'aune du temps qui passe, où l'on fait des constats, où l'on projette encore de belles perspectives parce que l'on a en tête des moments partagés, le souvenir de corps radieux, la tendresse manifestée sans arrière-pensée, et la joie de jouir encore de cette vie qui reste plus forte que tout.
J'ai découvert cet humoriste, qui s'appelle Jefferey Jordan. Son sketch est amusant, très actuel, et bienvenu, dans une ambiance où l'homophobie n'est pas morte, loin de là (la vieille crapule borgne a osé prétendre qu'il s'étonnait qu'on ait davantage rendu hommage à l'homosexuel qu'au policier ; jusqu'au bout il vomira sa haine de la différence). Il ne faut pas baisser les bras contre eux, les homophobes, croyant que la société a gagné une plus grand tolérance de l'homosexualité. C'est un fait que la tolérance est plus grande. En même temps, l'expression de l'homophobie ne désarme pas : les faits d'homophobie sont plus rares dans la société française, mais restent violents et visibles comme toute expression désinhibée que la révolution Internet a aujourd'hui permise.
Sourions alors à nos comportements visibles ou non dans la rue ou ailleurs...
J'ai découvert cet humoriste, qui s'appelle Jefferey Jordan. Son sketch est amusant, très actuel, et bienvenu, dans une ambiance où l'homophobie n'est pas morte, loin de là (la vieille crapule borgne a osé prétendre qu'il s'étonnait qu'on ait davantage rendu hommage à l'homosexuel qu'au policier ; jusqu'au bout il vomira sa haine de la différence). Il ne faut pas baisser les bras contre eux, les homophobes, croyant que la société a gagné une plus grand tolérance de l'homosexualité. C'est un fait que la tolérance est plus grande. En même temps, l'expression de l'homophobie ne désarme pas : les faits d'homophobie sont plus rares dans la société française, mais restent violents et visibles comme toute expression désinhibée que la révolution Internet a aujourd'hui permise.
Sourions alors à nos comportements visibles ou non dans la rue ou ailleurs...
3 commentaires:
Plus la société sera tolérante et plus l'expression des intolérants sera violente, jusqu'à qu'ils soient enfin complètement marginalisés. Il faudra du temps.
Mès qu'un dia, e que m'en vói mainejar !
je connaissais pas cet hmoriste...oui , plutot sympa...
et oui, il faut rester vigilant, ne pas baisser la garde, et continuer à lutter contre l'homophobie rampante, et comme tu le dis, peut-etre plus violente encore..
Aaaah, le Fieald, Festival International d'Expression Artistique Libre et Désordonnée : tout un pan de ma vie.
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