Une lecture imagée du monde des garçons avec des mots fleuris, mais aussi de celui de quelques autres femmes-fleurs…
Un blog de Celeos/Κελεός.
Une décyclopédie en mescladís : des amours, des regrets, un goût de langues et la promotion du point-virgule !
Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio
Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »
mercredi 27 décembre 2017
Maria la grande
Anna Maria Sophia Cecilia Kaloyeropoulou/ Άννα Μαρία Καλογεροπούλου devient Maria Callas dans le tournant des années 1945.
Tom Volf a réalisé un documentaire sur Maria Callas sorti récemment. La critique de Bernard Mérigaud dans Télérama est plutôt féroce. (Voir ici). Je ne l'ai pas vu. Toutefois l'occasion de lui rendre hommage n'est pas totalement inutile. Elle reste une voix incomparable, incarnant une forme de féminité troublante, fragile, sans doute la personne la mieux à même d'incarner la Medea/Médée de Pier Paolo Pasolini dans son film sorti en 1969. J'en parlerai certainement un jour. Son incarnation de la figure de la diva dont le nom même indique une parenté avec les dieux en fait une héroïne du XXe siècle, au destin forcément tragique ; sa vie fut écourtée alors qu'elle était déjà, elle aussi, une légende. Voici un extrait du film de Tom Volf, suivi d'un entretien avec le journaliste Bernard Gavoty, qui fut celui par qui existait la musique «classique» lorsque la télévision française s'appelait l'ORTF. « There are two people in me...»
admirateur depuis tout petit car mes parents étaient amateurs de chants (opérettes et opéras) ,je ne saurais être objectif et je dirais même plus, dans les années 1960 paru un article qui se demandait pourquoi Maria Callas était plus diva et adulée que La Tebaldi , ou Victoria de Los Angeles alors que certaines des notes de la Callas n'étaient pas toujours dune grande justesse dixit l'auteur de l'article , reconnaissant toutefois la qualité dramatique de la présence de la diva sur scène!
La différence, c'est la sensibilité, le caractère qu'en Méditerranéenne bien trempée elle avait su incarner. Victoria de Los Angeles ne m'a jamais beaucoup transporté !
Le film ne semble pas à la hauteur du sujet, d après mes sources . Bernard gavoty: une valeur sure certainement plus intéressante que Tom Volf. Καλή χρόνια !
6 commentaires:
admirateur depuis tout petit car mes parents étaient amateurs de chants (opérettes et opéras) ,je ne saurais être objectif et je dirais même plus, dans les années 1960 paru un article qui se demandait pourquoi Maria Callas était plus diva et adulée que La Tebaldi , ou Victoria de Los Angeles alors que certaines des notes de la Callas n'étaient pas toujours dune grande justesse dixit l'auteur de l'article , reconnaissant toutefois la qualité dramatique de la présence de la diva sur scène!
La différence, c'est la sensibilité, le caractère qu'en Méditerranéenne bien trempée elle avait su incarner. Victoria de Los Angeles ne m'a jamais beaucoup transporté !
J'avais trouvé V L A remarquable dans sa manière de jeter la note aigüe de l'aria , " les tringles des cistres tintaient" !
Victoria de Los Angeles fut nettement moins bonne dans Vincent d'Indy. Normal, Vincent d'Indy, c'est nul à chier !
Le film ne semble pas à la hauteur du sujet, d après mes sources . Bernard gavoty: une valeur sure certainement plus intéressante que Tom Volf. Καλή χρόνια !
Καλή χρονιά, Αρθουρο!
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