C'est aujourd'hui le premier mai. Les gens de droite disent que c'est la fête du travail. Non, c'est la fête de ceux qui travaillent, et comme ils ne comprennent pas ce paradoxe il l'affirment avec assurance. C'est la fête de la paresse, (relisez Paul Lafargue !) parce que le travail est une aliénation au sens premier du terme lorsqu'il s'agit de donner sa force de travail à ceux qui possèdent le capital, c'est à dire les moyens de production et n'accordent à ceux qui travaillent que les miettes de ce qu'ils ont produit.
En ce sens, la société Uber est un bel exemple : elle ne possède pas les véhicules, ne possède que le système de mise en contact entre un chauffeur et son client. Uber prendrait, selon une information, une marge de 25 % du prix facturé, ne laissant au chauffeur-propriétaire du véhicule qu'une portion très congrue pour subsister. C'est un très bel exemple de fonctionnement du capitalisme déjà en place depuis longtemps. Une masse d'utilisateurs (500 000 selon Wikipédia) entretient ce système.
Car c'est bien le même système qui fonctionne ainsi : on n'est pas obligé de l'accepter.
Aujourd'hui est le premier mai : c'est l'occasion, entre autres de dire qu'on n'accepte pas ce système.
En ce sens, la société Uber est un bel exemple : elle ne possède pas les véhicules, ne possède que le système de mise en contact entre un chauffeur et son client. Uber prendrait, selon une information, une marge de 25 % du prix facturé, ne laissant au chauffeur-propriétaire du véhicule qu'une portion très congrue pour subsister. C'est un très bel exemple de fonctionnement du capitalisme déjà en place depuis longtemps. Une masse d'utilisateurs (500 000 selon Wikipédia) entretient ce système.
Car c'est bien le même système qui fonctionne ainsi : on n'est pas obligé de l'accepter.
Aujourd'hui est le premier mai : c'est l'occasion, entre autres de dire qu'on n'accepte pas ce système.
2 commentaires:
L'ubérisation de la société et la précarisation des travailleurs qui la subissent dans leurs corps est représentée par MACRON.
L'assassinat d'un jeune homme et la haine qui se déploie par LE PEN.
Voilà notre choix qui n'en est plus un.Il faudra bien se salir les mains et demander pardon aux travailleurs qui souffrent et être à leur côté.
Marie
Effectivement, on n'appelle pas cela un choix. Il faut passer à une autre voie, d'autres façons de faire, d'agir.
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