Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

dimanche 4 janvier 2015

Le ciel en bataille

Un film de Rachid B.

 « Synopsis : Je n’ai jamais pu partager ma vie avec mon père. Jusqu’à son dernier jour, le secret et le silence nous auront gardés à une distance infranchissable l’un de l’autre.

Une chambre d’hôpital, une perfusion… Au chevet de son père malade, dans un dernier face à face silencieux, Rachid B. rappelle ses souvenirs les plus forts, ceux qui, tour à tour, au fil de sa vie, l’ont construit ou conduit au pire. L’histoire commence par la photographie d’une enfance passée au Maroc, un simple cliché qui annonce déjà un équilibre fragile. Rachid B. est fils de colons européens, chrétiens, contraints au départ vers la France quand l’indépendance est rendue au Maroc. Première rupture, le sentiment d’une absence, d’un manque définitif. Puis, à l’adolescence, craignant pourtant l’idée-même du péché, il rejette la foi chrétienne qu’on lui a inculquée pour suivre un autre désir, qu’il juge alors plus fort : le désir des hommes, une homosexualité qui le conduira des nuits de Paris à celles, plus sombres, de New-York. Seconde rupture, qui l’a vu frôler la mort… Les années passent, le même sentiment de manque persiste, mais peu à peu, c’est un véritable chemin de rédemption qui se dessine, une réconciliation – une troisième et dernière rupture, difficile, lente, solitaire et croyante. Il découvre l’islam, s’interroge, s’approche. A l’annonce de son homosexualité, de son passé, certains musulmans le rejettent, d’autres l’accueillent et lui apprennent le sens du Bien… Il se convertit, renoue avec son enfance marocaine, efface son nom chrétien et prend celui de Rachid B. »




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