Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

dimanche 25 mars 2018

Should have known better




I should have known better
To see what I could see
My black shroud
Holding down my feelings
A pillar for my enemies

I should have wrote a letter
And grieve what I happen to grieve
My black shroud
I never trust my feelings
I waited for the remedy

When I was three, three maybe four
She left us at that video store
Be my rest, be my fantasy
Be my rest, be my fantasy

I'm light as a feather
I'm bright as the Oregon breeze
My black shroud
Frightened by my feelings
I only wanna be a relief

No, I'm not a go-getter
The demon had a spell on me
My black shroud
Captain of my feelings
The only thing I wanna believe

When I was three, and free to explore
I saw her face on the back of the door
Be my rest, be my fantasy
Be my rest, be my fantasy

I should have known better
Nothing can be changed
The past is still the past
The bridge to nowhere
I should have wrote a letter
Explaining what I feel, that empty feeling

Don’t back down, concentrate on seeing
The breakers in the bar, the neighbor’s greeting
My brother had a daughter
The beauty that she brings, illumination

Don’t back down, there is nothing left
The breakers in the bar, no reason to live
I’m a fool in the fetter (fool in the fetter)
Rose of Aaron’s beard, where you can reach me

Don’t back down: nothing can be changed
Cantilever bridge, the drunken sailor
My brother had a daughter (brother had a daughter)
The beauty that she brings, illumination (illumination)
Illumination

J’aurais dû mieux savoir
Regarder ce que je peux voir
Mon linceul noir contient mes sentiments
Un rempart pour mes ennemis

J’aurais dû écrire une lettre
Et m’affliger sur  ce qui doit l’être
Mon linceul noir
Je ne me fie pas à ce que je ressens
J’attendais le remède

À l’âge de trois ans, trois, peut-être quatre
Elle nous quitta dans ce magasin de vidéo
Sois mon repos, sois ma rêverie
Sois mon repos, sois ma rêverie

J’ai la légèreté d’une plume
Et libre comme une brise de l’Oregon
Mon linceul noir
Effrayé par mes émotions
Je ne veux plus être qu’un lieu paisible

Non, je ne suis pas un fonceur
Le diable m’a jeté un sort
Mon linceul noir
Maître de mes pensées
La seule chose que je veux croire

Quand j’avais trois ans, et libre de découvrir
J’ai vu son visage derrière la porte
Sois mon repos, sois ma rêverie
Sois mon repos, sois ma rêverie

J’aurais dû mieux savoir
Que rien ne peut être changé
Le passé est toujours le passé
Le pont ne mène nulle part
J’aurais dû écrire une lettre
Pour raconter mon sentiment,
Cette idée de vide

Ne retourne pas en arrière,
Regarde ce que tu vois seulement,
Le tableau de fusibles dans le bar,
Le sourire du voisin
Mon frère a eu une petite fille
C’est la beauté qu’elle apporte,
Une illumination

Ne reviens pas en arrière, il n’y a plus rien
Les fusibles dans le bar,
pas de raison particulière pour vivre
Un imbécile dans ses chaînes
Empêtré dans la barbe d’Aaron
C’est là où je suis

Ne reviens pas en arrière, rien ne peut être changé
Le pont de Cantilever, le marin saoul,
Mon frère a eu une petite fille
C’est la beauté qu’elle apporte,
Une illumination.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai pas compris les paroles.
Vous savez mon inculture.
Mais j'ai pu méditer sur les mouvements de l'eau, argentée.
Baguenauder dans la campagne, franchir un pont.
Etre les ricochets des galets à la rencontre de l'eau et en devenir ses jaillissements...
Marie

Celeos a dit…

Je vous ai mis les paroles originales, Marie, ainsi que la traduction.
Je sais que vous apprécierez, même ce qui peut paraître un peu ésotérique : c'est parfois le mystère de ce que peut dire un poème.

Anonyme a dit…

Merci Céléos, vous êtes très aimable.
Vous avez raison, l'ésotérisme ne m'effraie pas ; son mystère poétique m'attire.

De plus,votre colonne de droite m'a apporté un léger sourire de joie...
Marie

Silvano a dit…

Sufjan Stevens chante dans un film dont j'ai oublié ton nom...
Rappelez-m'en le titre, s'il vous plaît.
Merci

Celeos a dit…

Je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez, Silvano...