Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

dimanche 20 août 2017

Les conditions de notre reddition

J'ai présenté, voici quelques temps le travail de Dimítris Papaioánnou,  The great tamer, vu à Avignon dans la programmation du festival. Les danseurs sont dans une extraordinaire présence et synchronisation de l'oeuvre et chacun concourt à participer de cette complétude que l'on ressent dans leur posture et leur manière de se mouvoir.
Je vous propose cette vidéo extraite du spectacle Nowhere, scène principale de l'inauguration du Théâtre national grec d'Athènes dédié à la mémoire de Pina Bausch en 2009.
La vidéo est adaptée par la chaîne Youtube Athirst sous le titre The terms of our surrender.

Bon dimanche.



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Lorsque les êtres s'ajustent, se complétent s'offrant dans une totale présence les uns aux autres, la beauté se crée et semble d'une grâce "divine".
La destruction qui se redéploie dans notre monde, franchisant des limites que j'ai eu la naïveté de croire infranchissable, participe-t-elle de la même énergie?
A chacun de nous, je souhaite, si ce n'est une maison, un lieu hors du monde où se consoler.
Marie

Celeos a dit…

De la beauté, encore et toujours, même si elle ne sauvera pas le monde...

joseph a dit…

mathema, n'est ce pas la leçon grecque et les sciences du calcul que les sinusoïdes incessantes des bras suggèrent?

Celeos a dit…

C'est une possibilité, Joseph, à moins que les bras ne rappellent l'envol des corps que poursuivait Icare...

arthur a dit…

J'adooore! merci