Je préfère le dissensus dur au caramel mou

Je préfère le dissensus dur au caramel mou
Medusa – Il Caravaggio

Parfois on aimerait, face à la violence du monde, qu’un garçon vous prenne dans ses bras et murmure : « Ça ira, je suis là, on connaîtra des jours meilleurs… »

jeudi 15 juin 2017

Laisser respirer la Grèce

Je manque un peu de temps en ce moment pour alimenter le blog : mes activités professionnelles sont très chronophages.

Je prends un peu de temps toutefois pour saluer la démarche de Libération, interpellant le nouveau président de la République française (voir l'éditorial de Laurent Joffrin ici). Mais pour dire aussi qu'il ne va pas assez loin : alléger le fardeau de la Grèce n'est pas supprimer le fardeau. La Grèce n'en peut plus, de trop de misère, de suicides, de morts, de découragement de sa jeunesse. Il faut annuler la pseudo dette des Grecs, qui n'est que le résultat des turpitudes des banques grecques et non du peuple grec. On le sait : les prêts consentis «aux Grecs» vont directement dans la poche des banques, tandis que les salaires, les retraites, les hôpitaux, les services sociaux n'en peuvent plus.

Alors, oui, si Emmanuel Macron a les qualités de sa fougue, de sa jeunesse, un caractère volontaire qu'on a pu apprécier face au président américain, il faut qu'il use de ce crédit auprès de l'Europe et auprès des conservatismes allemands pour annuler, purement et simplement la dette de la Grèce.
Il est pour le moins étrange que Bruno Le Maire reprenne les préconisations de Yannis Varoufakis, longtemps après... C'est peut-être le signe que les symptômes du malade sont trop près de l'agonie pour ne pas intervenir de manière énergique !

La Grèce a encore des ressources, notamment culturelles qui sont les plus belles. Je vous laisse avec Nikos Vertis pour ce beau moment d'émotion.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'il ne va pas assez loi = assez loin ? :-)
Jérôme.

Celeos a dit…

Oui, bien sûr, Jérôme. J'ai tapé trop vite. Les fautes et coquilles sont corrigées !