Emmanuel Macron est venu en Grèce faire le beau sur la Pnyx. Ira-t-il dans les rues d'Athènes mesurer le taux de pauvreté, la misère dont sont frappés les Grecs depuis trop de temps?
Face à ce cataclysme, les Grecs conservent leur beauté, leur sens de la solidarité, le sentiment que la civilisation qu'ils ont contribué à forger demeure. Leur situation est un éloge à leur sens de la poésie qui les a créés. Toutes mes pensées vont vers eux que j'aime.
Face à ce cataclysme, les Grecs conservent leur beauté, leur sens de la solidarité, le sentiment que la civilisation qu'ils ont contribué à forger demeure. Leur situation est un éloge à leur sens de la poésie qui les a créés. Toutes mes pensées vont vers eux que j'aime.
Ne serait-ce pas les fainéants dont parle Jupiter?
RépondreSupprimerMoi aussi, je les aime et tous ceux qui leur ressemblent.
Marie
(vous me le dites si je suis trop bavarde, Céléos)
De toute manière, vive la paresse quand elle est choisie!(Quelque chose me dit que l'ersatz jupitérien va finir par la fermer à force de dire des c...es!)
RépondreSupprimerMais non Marie, you're welcome dans ce blog !
J'ai suivi de loin (et en Italien) la visite de Zeus. J'ai pensé : "Tiens, malgré sa détestation du personnage, Celeos devrait apprécier certaines de ses prises de position, et notamment sur l'action néfaste du FMI".
RépondreSupprimerMais vous comprenez mille fois mieux la Grèce que moi, et me direz sans doute pourquoi certains ont prétendu, lorsque la crise grecque a connu sa phase la plus angoissante, il n'y eut que deux personnalités pour parler abaissement voire effacement de la dette : Macron (sous-fifre à l'époque) et... DSK.
Il serait passionnant d'en discuter de vive-voix avec vous.
Marie, je vous remercie de m'aimer.
Non, Silvano, ce jeune homme qu'est le petit Manu m'est parfaitement indifférent, et je ne déteste personne par principe philosophique. En deux mots, pour ne pas être long, il est venu, avec une escouade de 40 patrons-voleurs, rafler à Athènes ce que les Chinois et les Allemands n'ont pas encore acheté en Grèce. Il préparait déjà, à l'époque de sa prise de position de sous-fifre, son beau rôle de Zorro venant défendre la veuve et l'orphelin. Fort heureusement, il n'y avait pas que Macron et DSK pour dire que l'étranglement de la Grèce était catastrophique; les diktats de l'Allemagne ont eu raison, au nom d'une morale kantienne que les Allemands ne se sont jamais appliqué à eux-mêmes, de la rationalité qui disait que la Grèce, avec les conditions qu'on lui faisait ainsi, ne pourrait jamais rembourser sa dette. C'est ainsi qu'on a vu dans l'histoire le rétablissement de l'esclavage lorsque les paysans ne pouvaient rembourser aux seigneurs le capital prêté pour assurer la production. Le Manu est venu, très cyniquement, dire que les Européens n'avaient qu'à se servir pour racheter au plus bas prix ce qui reste d'infrastructures, y compris la terre.
RépondreSupprimerJe ne sais pas qui sont les feignants et les extrêmes, je sais où sont les cyniques, qui ne sont même pas une caricature de Diogène...
J'attendais cet éclairage, merci. Cynique et politique, ça rime toujours, n'est-ce-pas ?
RépondreSupprimerNous connaissons des épisodes quasi semblables en Belgique ou une certaine droite se disant centriste crée -grâce à son action et suivant ses dires - des milliers d'emplois ! Force m'est de les croire puisque ces faits semblent confirmés par la Banque centrale de Belgique ; ce qui m'inquiète quand même c'est de savoir que le chomage ne recule pas , sinon par la sortie forcée des statistiques de toute une catégorie de "profiteurs du système" ,ou demandeurs agés ou licenciés par la mondialisation et se retrouvant en pré retraite ; alors les emplois qui les occupe? et bien en partie à des personnes ou couples travailleurs à plein temps trouvant dans des emplois à temps partiels une source de revenus leur permettant de faire face-augmentation des prix oblige- au train de vie auxquels ils sont habitués et dont ils ne voudraient en aucun cas renoncer même très partiellement ; et donc des infrastructures d'accueil de l'enfance , les structures culturelles deviennent insuffisantes et appel est fait à tous les citoyens via l'impôt pour y remédier! Ainsi faut il comprendre que si tu veux un beau costard, travaille plus et basta pour les "fainéants" qui n'en trouvent pas !
RépondreSupprimerOn est d'accord, Joseph, ces discours sont devenus insupportables face à la réalité des situations de pauvreté grandissante. Ça branle dans le manche !
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