"Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûle
Et le désir s'accroît quand l'effet se recule."**
Et le désir s'accroît quand l'effet se recule."**
Corneille, Polyeucte
* En période de pleine lune, j'en teste les effets sur la fréquentation de Véhèmes...
** Comme ce blog a une vocation décyclopédique, ce genre de phrase s'appelle un kakemphaton. Surprenant, non ?
Encore un beau mot dérivé du grec, composé de kako/κακό, "mauvais" et emphaton/έμφατον , au sens de "devinette". Ce sont parfois des effets involontaires d'auteurs qui aiment le lyrisme. Les mauvais esprits comme le mien, qui ont une tendance exacerbée à entendre ce double sens, se régalent de ce genre de télescopage qui infirme le sens explicite de la phrase...
J'en apprends des choses sur votre blog, Céléos...et fort joliment, en plus...
RépondreSupprimerMarie
Vous me connaissez, Marie, je n'hésite devant aucun sacrifice les jours de pleine lune !
RépondreSupprimerest on bien sur que Jacques Brel ait écrit " des vagues de dunes ", alors que" vagues de lunes" eut été plus joli,l' illustration en étant la preuve!
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