Je ne vais jamais à Rome sans effectuer un passage au Palazzo Braschi. Pour bien le situer, il se trouve tout au bout de la Piazza Navona, c'est-à-dire au sud-est, lorsque l'on va traverser le Corso Vittorio Emmanuele II avant de se diriger vers le Campo dei Fiori. Il est fréquent de passer devant sans s'arrêter, car il reste plutôt discret. Néanmoins, c'est le musée de la Ville de Rome - Museo di Roma - qui offre souvent de très belles expositions temporaires. Ces derniers temps y étaient présentées les œuvres de Piranèse qui sont parfois effrayantes tant elles mettent en lumière la force des monuments et de l'architecture qui s'imposent à toute la société. Les auteurs contemporains de cinéma et de bande dessinée ont bien perçu la vision de ces cités devenues obscures sous le dessin de François Schuiten ou dans les images de Jean-Jacques Annaud d'une bibliothèque labyrinthique à laquelle il prête de curieux cheminements dans Le nom de la Rose revu d'après Umberto Eco.
Mais laissons-là Pinarèse : le Palazzo Braschi n'est qu'un moyen de pénétrer mieux les secrets de Rome, d'étendre son regard sur cette ville qui reste étonnamment humaine dans ses qualités comme dans ses défauts.
Il y a trois ans, le Palazzo Braschi présentait une exposition photographique sur ces Romains qui composent aujourd'hui la population de la ville. Dans sa longue tradition Rome a toujours fait des apports étrangers sa richesse et sa capacité à magnifier les lieux. Ils en deviennent parfois dérisoires, tant ils ont connu les heurs et les malheurs de l'histoire. Il en reste ce que Federico Fellini avait filmé voici maintenant tant d'années (quarante cinq ans déjà !), et qui reste sans doute l'un des plus beaux témoignages de cet amour de Rome, ville cosmopolite comme toutes les capitales et peut-être ce centre de la Méditerranée où toutes les rencontres restent possibles.
Mais laissons-là Pinarèse : le Palazzo Braschi n'est qu'un moyen de pénétrer mieux les secrets de Rome, d'étendre son regard sur cette ville qui reste étonnamment humaine dans ses qualités comme dans ses défauts.
Il y a trois ans, le Palazzo Braschi présentait une exposition photographique sur ces Romains qui composent aujourd'hui la population de la ville. Dans sa longue tradition Rome a toujours fait des apports étrangers sa richesse et sa capacité à magnifier les lieux. Ils en deviennent parfois dérisoires, tant ils ont connu les heurs et les malheurs de l'histoire. Il en reste ce que Federico Fellini avait filmé voici maintenant tant d'années (quarante cinq ans déjà !), et qui reste sans doute l'un des plus beaux témoignages de cet amour de Rome, ville cosmopolite comme toutes les capitales et peut-être ce centre de la Méditerranée où toutes les rencontres restent possibles.
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Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !