Cette semaine me sera romaine. Je n'ai pas mis
les pieds à Rome depuis plus d'un an. Je retrouverai avec plaisir les plaisirs
et les tracas de la Ville éternelle dont de nombreux mystères me restent à
découvrir. Vado, vedrò...
Le grand,
l'immense, et regretté Matteo Salvatore nous le dit : l'Etat est un loup de
pierre, un loup sans dents, mais il reste un loup.
J'ai parlé
quelquefois de Matteo Salvatore. L'excellente collection blanche Harmonia Mundi
avait publié autrefois le Lamento dei Mendicanti, toujours
disponible, me semble-t-il. Ces chansons sont de purs chefs-d'oeuvre et la voix
et la guitare de Matteo Salvatore sont un transport dans l'âme de la Méditerranée
des Pouilles : cette même région où Pier Paolo Pasolini tourna Il
Vangelo secondo Matteo. L'italien des Pouilles a cette résonance d'une
langue que les Toscans méprisent un peu, à tort bien sûr : c'est une langue
toute de relief, chargée d'humanité, d'une beauté à pleurer !
Bon
dimanche.
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Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !