Jon Voight a mal vieilli, devenu très réac ; le film peut-être un peu moins. L'autre jour, les amis de L'avenue rappelaient ici l'un des tout premiers films de Dustin Hoffman, The graduate dont on a encore en tête la chanson de Paul Simon et Art Garfunkel Hey, Mrs Robinson. C'est vrai que cette période a été d'une grande production créative, quelles que soient les disciplines concernées.
En 1969, année érotique disait Serge Gainsbourg, sort Midnight cowboy, de John Schlesinger, adapté du roman de James Leo Herlihy. Le film néglige le début du roman, mais fait des deux personnages joués par Jon Voight et Dustin Hoffman deux beautiful losers au moment où les déclassés commencent à devenir plus visibles. Leurs espoirs naïfs et leurs routes improbables se croisent dans une Amérique qui n'a pas beaucoup de compassion pour les déclassés justement. Schlesinger en fait un film magnifique, récompensé par de nombreux prix malgré les scènes chaudes que le film évoque. C'était sans doute l'un des premiers films grand public où des scènes gay étaient ouvertement suggérées. Il se revoit avec émotion, et le jeu des acteurs reste un vrai plaisir dans une histoire largement touchante, dont on a l'impression, presque soixante ans après, que ce monde n'a pas forcément beaucoup changé...
En 1969, année érotique disait Serge Gainsbourg, sort Midnight cowboy, de John Schlesinger, adapté du roman de James Leo Herlihy. Le film néglige le début du roman, mais fait des deux personnages joués par Jon Voight et Dustin Hoffman deux beautiful losers au moment où les déclassés commencent à devenir plus visibles. Leurs espoirs naïfs et leurs routes improbables se croisent dans une Amérique qui n'a pas beaucoup de compassion pour les déclassés justement. Schlesinger en fait un film magnifique, récompensé par de nombreux prix malgré les scènes chaudes que le film évoque. C'était sans doute l'un des premiers films grand public où des scènes gay étaient ouvertement suggérées. Il se revoit avec émotion, et le jeu des acteurs reste un vrai plaisir dans une histoire largement touchante, dont on a l'impression, presque soixante ans après, que ce monde n'a pas forcément beaucoup changé...
Il y a une scène dans le cinéma où il joue un "contre la montre" qui n'a rien à voir avec la petite reine sauf si on songe à la pédale.. Aie, vais je être censuré par le C S A?
RépondreSupprimerVous faites référence à la scène de blowjob, je suppose !
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