You're gone...
Tu es parti, Leonard. Tu as rejoint Marianne.
Faut-il que le chaos de ce monde soit aussi détestable, qu'il faille ainsi s'effacer quand la joie des corps à disparu, quand celle de l'esprit s'est étouffée sous l'absence de soleil ?
La grande nuit recouvre le monde et le temps des holocaustes est annoncé. Il ne s'est d'ailleurs jamais arrêté, ce que tu savais.
Un imperméable bleu déchiré à l'épaule est accroché au vieux porte-manteau.
Je vois encore une mule monter les rues étroites et claires d'Hydra comme un chemin du ciel.
Assis sur un muret je regarde les jours qui passent et repars avec le vent.
J'essaie de marcher dans tes pas.
J'ai vu un garçon sur le dernier bateau qui s'est estompé dans la foule et suis parti à sa recherche.
Il y a ta limousine arrêtée sur le chemin. Tu m'as fait un signe avant qu'elle ne parte.
Je sais que tu es avec moi. Your perfect chord touched my mind on the road.
I'm still walking. For few time.
Tu es parti, Leonard. Tu as rejoint Marianne.
Faut-il que le chaos de ce monde soit aussi détestable, qu'il faille ainsi s'effacer quand la joie des corps à disparu, quand celle de l'esprit s'est étouffée sous l'absence de soleil ?
La grande nuit recouvre le monde et le temps des holocaustes est annoncé. Il ne s'est d'ailleurs jamais arrêté, ce que tu savais.
Un imperméable bleu déchiré à l'épaule est accroché au vieux porte-manteau.
Je vois encore une mule monter les rues étroites et claires d'Hydra comme un chemin du ciel.
Assis sur un muret je regarde les jours qui passent et repars avec le vent.
J'essaie de marcher dans tes pas.
J'ai vu un garçon sur le dernier bateau qui s'est estompé dans la foule et suis parti à sa recherche.
Il y a ta limousine arrêtée sur le chemin. Tu m'as fait un signe avant qu'elle ne parte.
Je sais que tu es avec moi. Your perfect chord touched my mind on the road.
I'm still walking. For few time.
Les lumières s'éteignent les unes après les autres.
RépondreSupprimerCelles de notre monde personnel et celles du grand monde.
Dans cette immense tristesse, ceci : avons nous une lumière personnelle pour nous prendre par la main, comme un grand frère?
La réponse se trouve probablement au plus profond de notre intimité.
Je vous sais aimant de cet homme, Céléos et compatis à votre chagrin.
Marie
Merci, Marie dont l'amitié est fidèle.
RépondreSupprimerJe l'avoue sans honte : mon chagrin est immense.
Pensées partagées, cher Celeos.
RépondreSupprimerMerci estèf, je sais que nous partageons ce deuil.
RépondreSupprimerJe ne peux rien dire de mieux que Marie pour exprimer ma peine.
RépondreSupprimerMerci Silvano. Triste automne qui vient de l'ouest.
RépondreSupprimeroui Marie, nous avons tous en nous une étincelle de lumière qui ne meurt jamais. heureusement !
RépondreSupprimerne désespère pas Celeos. tout passe et disparait, c'est vrai ! mais, parfois, y'en a des.. qui nous laissent une espérance infinie et qui nous rassasient à un tel point que nous nous surprenons nous-mêmes d'avoir cette capacité de résistance et ce besoin de célébrer la vie qui nous animent. particulièrement lorsque nous sommes à terre, en faiblesse !
allez vous fondre dans la nature, laissez-vous caresser par le vent, contemplez des arbres bien enracinés même s'ils jaunissent, sentez les odeurs... des vibrations vont certainement vous surprendre et soudain vous serez en communication avec tous ceux que vous affectionnez où qu'ils soient... bizarrement, le calme va vous envahir...
vous seriez ici, une virée en bateau vous aurait apaisé et votre chagrin s'installerait en vous pour devenir une force.
sincèrement j'aimerais tant vous faire du bien comme vous m'en faites à travers ce blog.
Merci pour cette compassion, Yves. Il faut le temps du deuil. Évidemment Leonard emporte avec lui ce qui nous restait de bon du XXe siècle. Jeunesse,découverte du monde... Ceux qui sont partis nous laissent démunis. Le blog n'est qu'une modeste lucarne qui regarde bien maladroitement vers les étoiles, celles qui nous restent encore.
RépondreSupprimerCeleos,
RépondreSupprimerAlors que je parcourais l'Europe dans les bras d'une femme,
j'ai eu la chance de l'aimer, comme j'ai eu la chance d'écouter, au fil des séjours, Léonard Cohen! C'était notre lien! Et j'ai eu la chance de l'aimer, lui aussi!
Alors, disons-nous que nous avons eu de la chance, et de le connaître, et de l'aimer!
François
mais c'est toi l'étoile, hé p'tite pomme !
RépondreSupprimerOui, François, nous avons eu de la chance, j'en suis convaincu.
RépondreSupprimerC'est trop gentil, Yves.