En 1966, Jean-Louis Barrault monte Les paravents de Jean Genet sur la scène de l'Odéon. Quatre ans après l'indépendance de l'Algérie, l'extrême droite en France semble insupportée qu'on lui rappelle par le théâtre ce que pouvait être un regard sur l'Algérie française considérée depuis les faux semblants indiqués par les paravents...
Jean-Louis Barrault est ici magnifique de sincérité – bénéficiant peut-être d'une grande part de naïveté – mais face à Michel Droit, parangon de ce que pouvait être un journaliste du Figaro : lèche-cul gaulliste, nationalard qui lança plus tard contre Gainsbourg une cabale lors de la Marseillaise reggae. Elle fit dire alors à Gainsbourg : «On n'a pas le con d'être aussi Droit». On a parfois l'impression que l'époque pouvait être bon enfant face aux levées de crétins qui aujourd'hui lâchent sans complexe leur goût de la haine raciste.
Ce serait toutefois une terrible erreur de perspective.
Jean-Louis Barrault est ici magnifique de sincérité – bénéficiant peut-être d'une grande part de naïveté – mais face à Michel Droit, parangon de ce que pouvait être un journaliste du Figaro : lèche-cul gaulliste, nationalard qui lança plus tard contre Gainsbourg une cabale lors de la Marseillaise reggae. Elle fit dire alors à Gainsbourg : «On n'a pas le con d'être aussi Droit». On a parfois l'impression que l'époque pouvait être bon enfant face aux levées de crétins qui aujourd'hui lâchent sans complexe leur goût de la haine raciste.
Ce serait toutefois une terrible erreur de perspective.
après audition, rien de changer dans ce bas monde.
RépondreSupprimerNon, si le monde changeait, il me semble qu'on s'en apercevrait...
RépondreSupprimer