On y passera tous. C'est la seule certitude. Cette fois c'est Maurice Siné dit Bob Siné, qui a pris son tour. Ce n'est pas triste, et on boira un coup à ta santé Bob, et contre tous les cons qui t'ont emmerdé. Moi je ne t'ai pas connu, mais je me rappelle, gamin, que tu illustrais les catalogues du Livre de Poche, dans lesquels je me plongeais, cochant les bouquins que j'avais prévu d'acheter pour mes prochaines lectures. Tu y mettais déjà tes chats, et un peu plus tard, tu disais la raison pour laquelle tu aimais les chats: parce qu'on n'arrivera jamais à en faire des chats policiers. Il y a encore des tas de raisons d'aimer les chats, mais je n'ai pas besoin d'en parler ici aujourd'hui.
Tu étais un ami de Jean : vous vous étiez rencontrés en 1957. J'y reviendrai. Je n'ai pas le temps de faire un très long billet : ce jour je bosse. J'y reviendrai donc plus longuement, je me répète. Voici déjà ce dessin que tu avais fait en hommage à Jean Genet qui était alors à Athènes. Tu te foutais de sa gueule. Avec cœur et amitié.
Soigne-toi bien, Bob. Tu vois, on retient ceux qui ont un immense cœur. Je ne citerai pas aujourd'hui le nom de ce misérable qui t'avait accusé d'infamie. Ne bouge pas. Je reviens bientôt.
Soigne-toi bien, Bob. Tu vois, on retient ceux qui ont un immense cœur. Je ne citerai pas aujourd'hui le nom de ce misérable qui t'avait accusé d'infamie. Ne bouge pas. Je reviens bientôt.
Crédit Baumann, via Siné Mensuel |
Même pour lui la mort survient "Sine die"
RépondreSupprimerMais oui Joseph, et ce sera prochainement le dies irae cum Siné !
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