Scarbourough fair - La foire du bourg de la cicatrice
Dans la vidéo ci-dessous, qui date d'il y a déjà quelques années, Paul Simon et Art Garfunkel proposent la version simple de cette chanson traditionnelle qu'on dit d'origine écossaise. Autrefois, ils avaient délicatement mêlé cette chanson avec un Canticle, qui était une dénonciation de la guerre, lorsque leurs concerts, concomitants à la guerre du Vietnam, réunissaient la jeunesse pacifiste américaine.
Dans la traduction, j'ai rétabli leur version d'alors, en transformant la dame d'origine en un garçon qui fut l'être aimé auquel l'amoureux propose des gages impossibles.
La ballade sous sa forme d'origine est largement retrouvable sur les plateformes de vidéos...
Enjoyez donc, en ce premier jour de la semaine qui est jour du soleil, cette petite merveille issue des XVIIIe et XIXe siècles que ces deux orfèvres de la musique folk ont définitivement ciselée pour la nuit des temps...
Dans la vidéo ci-dessous, qui date d'il y a déjà quelques années, Paul Simon et Art Garfunkel proposent la version simple de cette chanson traditionnelle qu'on dit d'origine écossaise. Autrefois, ils avaient délicatement mêlé cette chanson avec un Canticle, qui était une dénonciation de la guerre, lorsque leurs concerts, concomitants à la guerre du Vietnam, réunissaient la jeunesse pacifiste américaine.
Dans la traduction, j'ai rétabli leur version d'alors, en transformant la dame d'origine en un garçon qui fut l'être aimé auquel l'amoureux propose des gages impossibles.
La ballade sous sa forme d'origine est largement retrouvable sur les plateformes de vidéos...
Enjoyez donc, en ce premier jour de la semaine qui est jour du soleil, cette petite merveille issue des XVIIIe et XIXe siècles que ces deux orfèvres de la musique folk ont définitivement ciselée pour la nuit des temps...
Vas-tu à la foire du bourg
de la cicatrice ?
Persil, sauge, romarin et
thym,
Parle de moi à celui qui
vit là
Il fut un jour celui que j’aimai
Dis-lui de me faire une
chemise de lin douce
Du côté d’une colline où verdit la forêt profonde
Persil, sauge, romarin et
thym,
En suivant un moineau en lisière du sol enneigé
Sans aucune couture ni travail
d’aiguille
Couvertures et chemise de nuit sur l’enfant
de la montagne
Il sera alors celui que j’aimerai
Les sommeils insouciants de l’appel de la
trompe de mer
Dis-lui de me trouver un acre
de terre
Près de la colline où tourbillonnent les feuilles
Persil, sauge, romarin et
thym,
Qu’il baigne ma tombe de ses larmes d’argent
Entre l’eau salée et le
sable du rivage
Un soldat nettoie et fait briller son arme
Alors il sera mon
véritable amour
Dis-lui de le moissonner avec
une serpe de cuir
Hurlements guerriers flamboyant dans des
bataillons de sang
Persil, sauge, romarin et
thym,
Les généraux ordonnent aux soldats de tuer
Et de le lier avec un
bouquet de bruyère
Et de se battre pour cause définitivement
oubliée
Alors il sera mon
véritable amour
Vas-tu à la foire du bourg
de la cicatrice ?
Persil, sauge, romarin et
thym,
Parle de moi à celui qui
vit là
Il fut un jour celui que j’aimai
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Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !