J'ai publié depuis le début de ce blog quelques photographies de rues d'Athènes décorées du travail du grapheur Sonké. Voici une vidéo où on le voit à l’œuvre : comme de nombreux artistes du travail éphémère, il peint directement sur de larges panneaux de papier qu'il colle ensuite sur les murs, laissant au temps le soin de faire son travail de destruction lente, comme le fait également Ernest Pignon-Ernest.
A la recherche de ses œuvres sur les murs de Psirí, je photographiais quelques rues le matin de mon départ d'Athènes. Un Athénien, café frappé à la main, m'interpelle, et me demande pourquoi je photographie ces rues qui, pour lui, sont insignifiantes. J'imagine que, dès lors que l'on voit quelqu'un avec un appareil photographique, on a affaire à un touriste. J'assume, mais je n'ai pas à me justifier. Je lui explique que je photographie les rues décorées par Sonké. Ah, me dit-il, mais ce n'est pas intéressant, ici il n'y a que des commerces pakistanais, il faut aller photographier les commerces grecs. Je remercie le pauvre garçon et le gratifie d'un grand sourire : la connerie n'épargne pas certains Grecs.
A la recherche de ses œuvres sur les murs de Psirí, je photographiais quelques rues le matin de mon départ d'Athènes. Un Athénien, café frappé à la main, m'interpelle, et me demande pourquoi je photographie ces rues qui, pour lui, sont insignifiantes. J'imagine que, dès lors que l'on voit quelqu'un avec un appareil photographique, on a affaire à un touriste. J'assume, mais je n'ai pas à me justifier. Je lui explique que je photographie les rues décorées par Sonké. Ah, me dit-il, mais ce n'est pas intéressant, ici il n'y a que des commerces pakistanais, il faut aller photographier les commerces grecs. Je remercie le pauvre garçon et le gratifie d'un grand sourire : la connerie n'épargne pas certains Grecs.
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Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !