Un an ! Un an maintenant que j’ai commencé ce blog,
sans vraiment savoir pourquoi ce besoin de passer de l’autre côté d’Internet
m’est arrivé. Je reviens sur mes premières pages : il y avait le visage de
ce garçon qui m’obsédait, Clément, dont j’ai perçu la fragilité dans son seul
regard, et une immense détermination. Elle lui a permis de vaincre la maladie,
de faire de son corps ce rempart contre la bêtise, la stupidité des gens
haineux qui aujourd’hui gagnent du terrain dans ce pays désespérant qui ne tire
aucune leçon de l’histoire. Et pourtant, malgré cette force, malgré cette
détermination, Clément est tombé sous les coups d’un autre garçon pour qui la
violence physique, la violence des idées sont restées les valeurs de
références. Je n’ai pu m’empêcher d’imaginer son beau visage d’enfant éclaté
sur le trottoir de Paris.
Clément Méric - 1994-2013 |
Une étoile s’est allumée au ciel, qui ne consolera sans
doute jamais ses parents ni les gens qui l’aimaient. Ainsi vont les jeux de la
vie et de la mort.
Est-ce la seule raison qui m’a amené à ouvrir ce blog ?
Non, sans doute. Le fait d’avoir inscrit ce blog dans la blogosphère gay lui
permet de dire également que le fait d’aimer les garçons donne peut-être un
autre regard sur le monde, sur les êtres et sur les choses.
J’ai ainsi essayé d’apporter mes émotions littéraires,
musicales, cinématographiques, et artistiques de manière générale en pensant de
manière privilégiée aux garçons, même si ce n’est en aucun cas une
exclusive : je détesterais vivre dans un monde sans présence féminine qui
serait sans doute aussi pauvre en émotions qu’en subtilité de l’esprit. Les excès
de virilité ne m’ont jamais convenu.
Mais c'est ainsi : la nature (non génétique, mais celle produite par un
contexte, social, culturel, historique), a fait que notre orientation amoureuse
s'est davantage tournée vers ceux qui sont à notre image, dont nous savons que
le corps est un reflet, pas toujours fidèle ni dans un sens ni dans l'autre,
mais que ce corps nous renvoie des émotions et nous apporte, peut-être,
l'énergie qui nous permet de trouver du sens à ce que nous sommes.Je l’ai dit : aimer les garçons n'est pas mépriser l'autre sexe pour autant : c'est sans doute d'autant plus vrai que dans la distinction qu'opèrent les sociétés, toute normatives, en essayant de mettre une classification sur les comportements des femmes et des hommes, on oublie qu'il n'y a pas véritablement de différence de nature entre les unes et les autres : il y a du masculin chez les femmes, il y a du féminin chez les hommes, et c'est sans doute très bien ainsi dès lors qu'on l'accepte et que l'on n'essaie pas d'imposer une manière d'être à qui que ce soit. Si nos sociétés peuvent encore évoluer dans la tolérance, l'amour de la liberté, c'est dans le refus d'imposer quelque norme que ce soit. Pourquoi voudrait-on que l'autre, femme, homme, soit passé au moule d'un monde binaire ? Entre l'image stéréotypée d'une femme faite de douceur, de tendresse « maternelle » et autres billevesées, et celle tout aussi absurde d'un homme viril, faite de « mâle assurance », il y a toute la projection de siècles de bêtise au service de sociétés vivant de cauchemars d'embrigadements industriels, militaires, coloniaux, et produisant de bons petits soldats de plomb, de poupées de chiffon ou de céramique, des usines à chair à canon, des gueules cassées, des orphelins de tout espoir, des cannibales de la sérénité, des mécaniques à broyer les cerveaux.
Il reste ainsi à conquérir du terrain contre cet avilissement de la pensée qui consiste à séparer hommes et femmes, ces dernières considérées comme un sous-produit des premiers, vision archaïque qui prévaut dans toutes sociétés, malgré les déguisements de modernité auxquels elles s'essayent. Le modèle que l'Afrique, (c’est seulement un exemple, que j’aurais pu prendre dans d’autres régions du monde) celle des Dogons, qui fit rêver nombre d'Occidentaux en mal d'exotisme, est redoutable : comme l'être humain, au sortir de son enfance, apparaît encore « indéterminé », on le fait passer par la porte de la séparation des sexes. Aux mâles apparents, puisqu'ils sont porteurs d'un pénis et de testicules, on retire ce qui, sur ce pénis, ressemble à un attribut de l'autre sexe, le prépuce. On tranche ainsi ce qui ressemblerait à un réceptacle féminin (et ce sont les hommes qui le font pour agréger au groupe déjà déterminé par une opération antérieure ce que la nature elle-même n'a pas été en mesure de faire). Aux femmes apparentes, même si leur poitrine n'est pas encore formée (elles ont en tout cas une fente qui les rattache au groupe des femmes) on retranche (opération faite par des femmes, elles-mêmes excisées) le clitoris, qui ressemble très vaguement à un pénis.
Le sociologue Pierre Bourdieu rappelle très justement que ce genre de rite a, au delà d'une fonction de séparation entre les sexes, une fonction d'institution de la différence : il ne s'agit pas ainsi de parfaire ce que la nature aurait été incapable de produire, mais de rappeler tout le poids de l'institution et de la société sur le corps des enfants, et de les marquer ainsi d'un déterminisme non naturel mais véritablement social.
On me pardonnera de faire ce rappel un peu indigeste pour parler de la manière dont hommes et femmes devraient pouvoir disposer de leur corps et de leur vie. Cette barbarie, hautement culturelle, n'est pas l'apanage de seules sociétés africaines et je n'ai cité les Dogons que parce que cette société malienne aujourd'hui a suscité et suscite encore l'imaginaire de beaucoup de ceux qui croient encore à l'exotisme. L'autre face de l'exotisme s'appelle Daesh...
Je digresse un peu. Pas tout-à-fait. En ouvrant ce blog, qui n'est ni un journal, ni une tribune philosophique ou anthropologique, ni un catalogue de beaux garçons, ni un scrapbook poétique, contre ce qui nous arrive de ce monde de normes intolérantes, mutilantes, j'ai souhaité proposer quelques instants de mes humeurs sensibles — car nous sommes, beaucoup sur l'Intergaynet, des garçons « sensibles », sans doute, en mal de nous retrouver, d'échanger des émotions, un goût pour l’esthétique du corps qui nous paraît encore plus vive lorsqu'elle peut se lire sur celui des garçons.
Et parce que dans les blessures que nous avons tous, peu ou prou, reçues, le baume cicatrisant s'appelle beauté : celle des sens, des yeux, des oreilles, des parfums que nous avons appris à reconnaître, des saveurs qui ont formé notre langue ; parce que la bêtise et l'excès d'autorité restent encore ce qui est le mieux partagé de l'humanité, l'arme qui nous convient le mieux reste l'humour et un peu de notre capacité à nous échapper du sordide qui remplit parfois notre quotidien.
Le nom de Véhèmes est emprunté au poème de Jean Genet : on en comprend le sens sans lui donner une définition qui serait, là encore, trop limitative. Le bandeau d'accueil est une photo — dont on aura compris la symétrie — que j'ai faite à Athènes, dans une belle maison néoclassique. Si j’ai fait référence très souvent à la Grèce, si je suis amoureux de la Grèce comme d'un garçon et comme d'autres peuvent l'être d'une femme, c'est que dans cette partie de la Méditerranée se trouvent sans doute tous les mystères de nos rêveries occidentales, des miennes en tout cas. La Grèce est une terre de tragédies, de luttes, faite des nostalgies inextinguibles des familles en diaspora, des solitudes d'anachorètes perdus dans des montagnes qui tutoient le ciel.
L'Italie est une autre terre de rêveries, plus tangible, plus accessible, où mes premières émotions amoureuses ont éclos, dans les décors somptueux de Rome et de ses rues qui sont un théâtre permanent de rires, de colères, de séductions, où l'on perçoit sans fin des scènes de péplum dont on n'aurait jamais démonté les décors ; et l'on s'attend en permanence à y croiser quelque comédienne en pause d'un film de Fellini ou de Pasolini dont le souvenir hante toujours la ville éternelle.
Cette Méditerranée qui fut le premier carrefour de notre civilisation ne cesse de m'obséder comme espace à arpenter, territoire où rechercher les images, les couleurs, les formes qui furent la quête de tous les chevaucheurs de nuages qui, depuis toujours, se sont perdus dans leurs rêveries. J'essaie dans ce blog d'en proposer quelques fragments épars.
Je suis terriblement bavard dans ce billet, et ne veux pas lasser mes lecteurs : à un moment, où, terrassé par l'émotion des événements de début janvier et par quelques difficultés que je n'arrivais pas à surmonter, j'ai suspendu la publication des billets, des lecteurs et lectrices m'ont fait savoir avec une immense gentillesse que Véhèmes avait commencé à exister pour eux et qu'ils regrettaient la suspension du blog. J'ai, depuis, repris mes billets, dont, il faut bien l'avouer, la préparation nécessite souvent beaucoup de temps. Mais j'avoue aussi bien volontiers que je ne l’aurais pas fait si je n'y avais moi-même pris plaisir, cherchant çà et là, sur Internet ou dans mes propres photos quelque image à même de traduire l'amour que nous pouvons partager de cette beauté.
Je veux aussi remercier quelques personnes grâce à qui Véhèmes a pris du sens pour moi, au fur et à mesure de ces quelques mois : ils se reconnaîtront, amis blogueurs ou lecteurs assidus de Véhèmes, qui ont laissé des commentaires amicaux, facétieux, amusants, surréalistes, parfois polémiques, sans lesquels un blog aurait sans doute moins de saveur.
Et last, but not least, je voudrais également remercier ici Silvano, de Gaycultes : il m'a encouragé et apporté le soutien de son blog sans lequel Véhèmes n’aurait sans doute pas vu le jour. Peu à peu, grâce aux listes amies de mes collègues blogueurs, j'ai vu les pages des statistiques se remplir, et je conserve toujours un étonnement naïf de constater que Véhèmes est consulté sur l'ensemble - ou à peu près - de la planète. J'en conclus donc que les fesses des garçons restent le langage le plus universel !
Jean-Baptiste Camille Corot, Académie d'homme, ca 1830-1835 |
À ce jour, le blog comptabilise 80 000 et quelques pages qui ont été consultées. Je ne sais pas vraiment ce que cela signifie. Elles sont peut-être le signe d'une lisibilité de Véhèmes sur la toile : j'ose croire qu'il est possible d'y partager ainsi quelques instants d'émotions et d'amour des belles choses. Mais il est possible aussi qu’on y vienne chercher seulement des images pieuses à même de rassasier la faim des yeux. Je sais trop que depuis la nuit des temps l’humanité ne saurait vivre sans images. J’ai essayé de n’en jamais publier qui n’ait sa justification esthétique.
Pour autant, cet an II du blog connaîtra quelques modifications : j’ai repris une activité professionnelle depuis quelques semaines, très prenante et qui ne laisse que peu de temps pour préparer des billets à ma manière. Je serai donc plus avare de ces publications. Par ailleurs, je reste — peut-être un jour pourrai-je l’expliquer plus précisément — extrêmement sensible aux dégradations morales, éthiques, politiques que nous vivons dans cette époque décidément troublée. Je ne suis pas sûr que le lectorat de cette blogaysphère soit très réceptif à mes humeurs ; un ami blogueur m’a même fait remarquer que j’avais des positions « gauchistes ». Je ne sais si cet épithète est à même de qualifier mes opinions, même si je le ne reçois pas comme une insulte. Mais, oui ! j’ai des opinions qui sont critiques de ce monde, du comportement des élites, et ayant poursuivi ma pensée dans celles de Claude Lévi-Strauss, de Pierre Bourdieu, pour ce qui concerne l’anthropologie et la philosophie, de Jean Genet, Antonin Artaud, Franz Kafka, Tristan Corbière et quelques autres pour la littérature, sans jamais oublier le grand Arthur qui m’accompagne en pensée dans mes voyages, jamais je ne cèderai le pas aux assis, aux gauches couilles molles, aux pédés satisfaits du Front national — qui le font savoir, s’ils ne sont peut-être pas si nombreux qu’ils veulent le faire croire — et qui contribuent à ce que notre société apparaît vraiment très rance et d’une médiocrité sans nom. Au regard de l’histoire de la pensée, la France vit aujourd’hui une période lamentable.
Aussi je continue ce blog, tranquillement, sporadiquement, maintenant : je ne prétends pas, loin de là, apporter quelque bonne parole que ce soit. J’ai passé l’âge de croire aux lendemains qui chantent. Mais je suis de ceux qui pensent que refuser les indignités, les soumissions est un préalable à toute façon de penser, à toute parole publique. Résister à tout cela commence par la capacité un jour de dire non ! et ma critique s’adresse en premier lieu à ceux qui sont aux « affaires » au nom d’un idéal politique aujourd’hui oublié en vertu d’un réalisme financier indigne.
Aujourd’hui encore je pense à Clément. Il nous reste l’image de son beau visage.
Bon dimanche à mes lectrices/lecteurs ! Mes Cévennes sont pleines d’un beau soleil. Qu’il vous en ravisse l’esprit !
Celeos
Sale gaucho, je suis très sensible à vos remerciements : je constate dans mes statistiques que le nombre de visiteurs venant de Véhèmes croît régulièrement ; comme quoi, je peux effectivement me flatter de vous avoir encouragé à tenir bon quand vos motivations vacillaient au point d'interrompre un moment vos publications. Vos écrits sont salutaires en cela que, même si je me sens en désaccord avec certains propos, ils incitent à la réflexion, car qui peut être sûr de détenir la vérité, surtout en cette période où soufflent des vents contraires qui peuvent porter atteinte à la raison.
RépondreSupprimerUn an, dites vous ?
Vous ne les faites pas.
Avec un tel style, autant de sensibilité et de profondeur, et avec aussi un tel parrain, ton succès n'est que bien mérité !
RépondreSupprimerJ'espère que tu publieras assez souvent car tu me manquerais, mais surtout, et avant tout, prends soin de toi cher Celeos.
Many happy returns!
RépondreSupprimerUn de vos lecteurs "de gauche" (et pas (plus ?) gaucho).
Bel anniversaire.
RépondreSupprimerJ'aime le ton de votre blog.Pourquoi ? Je ne sais pas, probablement une certaine sensibilité aux choses et au presque rien de la vie.
Je découvre souvent, au hasard des mes pérégrinations sur le web, de nouveaux blogs. C'est ainsi que j'ai découvert le votre. Je l'ai adopté tout de suite. D'autres, non.
Continuez. si vous ne le faites pas pour nous, faites le pour vous.
Jean-Marc
J'ai souvent été émue à vous lire,je le suis encore plus aujourd'hui.
RépondreSupprimerVous êtes très précieux, Céléos, vous embellissez des vies, le savez vous?
Vrai, prenez grand soin de vous.
Affectueusement.
Marie
Merci, mes amis de vos témoignages qui me vont au cœur !
RépondreSupprimerA Silvano et Franck : je resterai un sale gaucho qui vous engueulera parfois de ce qui me semblera des tiédeurs. L'important est qu'on essaie d'aller ensemble vers un monde un peu plus humain. On n'y est pas encore.
A Estèf : je suis vraiment touché de tes marques d'amitié ; et ne crains rien : mon pote Dionysos veille sur moi...
A Jean-Marc : votre blog est de ceux qui m'ont également donné l'envie de partager quelques intérêts littéraires. Nous partageons tous l'amour des livres, me semble-t-il, et vos billets sont toujours de magnifiques découvertes.
Oui, j'ai encore en chantier quelques textes que je livrerai quand je pourrai. Et hélas, l'actualité nous donne aussi quelques raisons de réagir. Je ne m'en priverai sans doute pas !
C'est très gentil, Marie. Là c'est vous qui m'émouvez...
RépondreSupprimeret surtout, plein de chance et de bonheur dans ce nouveau job !
RépondreSupprimerMerci, Yves. Je vais penser à la Bretagne, d'ailleurs !
RépondreSupprimerBon anniversaire, Celeos, et bonne continuation.
RépondreSupprimerMerci Jérôme !
RépondreSupprimerça alors, comment savez-vous que je vis en Bretagne ? en plus, vous êtes devin !
RépondreSupprimerEt vous passerez le bonjour à Erwan, bien évidemment.
SupprimerBon anniversaire de la part d'un ancien Belge (question d'âge), qui se gave honteusement de vos articles car tout flatteur vit au dépens de celui qui l'écoute ! mais je promets de chasser le maximum de walloneries de langage . quant à votre gauchisme, que pourrait lui reprocher un banquier taxé jadis de communisme? Mais comme je vous envie d'avoir le talent d'écrire et de découvrir tant de choses que vous nous faites partager avec émotion !
RépondreSupprimerMerci Joseph, mais ne chassez surtout pas vos walloneries de langage ! Le français que j'aime n'est pas castrateur !
SupprimerCher Celeos, très bon anniversaire et surtout bon courage pour les nombreuses années à venir. Ne changez rien à votre style et à ce que vous êtes et si ça déplaît à certains, qu'ils passent leur chemin tandis que vous continuez le vôtre et nous accompagnez sur le nôtre. On est toujours à la gauche et aussi à la droite de quelqu'un. Il n'a jamais été dit, et heureusement!, qu'on devait être d'accord avec tout le monde (j'ai été parfois tenté de commenter certains de vos posts avec lesquels je n'étais pas d'accord, puis j'y ai renoncé parce qu'il s'agissait de questions plus théoriques et que la réponse aurait dû être longue et argumentée et un blog n'est pas le meilleur lieu pour ça). Il y a un communautarisme et un bienpensant gay absolument insupportables (comme toutes les formes de communautarisme et de bienpensant). Toute marque d'indépendance par rapport à ça me ravit. Et votre blog n'est pas un ensemble de beaux gosses (même si on en croise aussi chez vous) comme on en voit des milliers sur le net qui se copient d'ailleurs tous les uns les autres mais il traduit une façon de vivre et de comprendre le monde, et donc de critiquer le monde comme il va ou surtout comme il ne va pas. Là, votre voix est précieuse.
RépondreSupprimerJe m'arrête là parce que vous avez beaucoup à faire pour préparer la fête de cet anniversaire. Je mets une bouteille de spumante au frais et je vous rejoins pour arroser ça.
Un grand merci, Palomar, je vous attends avec le spumante.
Supprimer"A Silvano et Franck : je resterai un sale gaucho qui vous engueulera parfois de ce qui me semblera des tiédeurs. " : Man dieu ! Avec l'extrême-droitisation des esprits, nous serions devenus des "centristes" ? Dans un blog tiers, un commentateur disait apprécier GC tout en déplorant... mon "militantisme" (sous-entendu "de gauche"). Tout est affaire de curseur, donc.
RépondreSupprimerAh, le relativisme ! C'est à vous de savoir où vous vous situez, Silvano. Côtoyant la souffrance dans un pays tel que la Grèce, je ne peux me satisfaire des renoncements politiques et de l'acceptation des dominations au nom d'un soi-disant réalisme financier qui n'est qu'un leurre comptable. Après, choisir ses sources d'information est aussi un positionnement politique...
Supprimercontnue, continue, et ne lache pas. moi, j'adore ce blog où je viens tous les jours. Amour de la Grèce, des hommes et des femmes, de la Méditerranée, on a beaucoup de points en commun!!!et j'adore tes points de vue, tes belles photos, et ton amour de la Grèce. Donc, n'arrete pas, stp, eventuellement ecris moins regulièrement(comme moi, en ce moment, je n'y arrive pas), mais continue à écrire. Tu nous manquerais trop si tu arrètais!
RépondreSupprimerC'est trop gentil, Arthur, je suis très, très touché !
RépondreSupprimerMerci !
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