Jour important pour la Grèce aujourd'hui. Je souhaite de tout coeur que le peuple grec, dans sa majorité, réaffirme sa confiance à Alèxis Tsípras, retrouve le sens de sa cohésion et de sa dignité. On sent fléchir devant cette détermination de plus en plus de responsables politiques et Pablo Iglesias, de Podemos, en Espagne, a, encore une fois, apporté son soutien à Syriza. Hier matin, le député socialiste Pascal Cherki a rappelé que ce qui avait été concédé à l'Allemagne à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, pouvait l'être aujourd'hui à la Grèce : il ne s'agit pas de sortir de l'Europe, mais d'en construire une nouvelle sur des bases culturelles, sociales avec une économie qui soit un outil au service de tous et non un monstre chaotique qui ne laisse que champs de ruines sur son passage.
Je rappelle au passage, et on l'oublie régulièrement, que depuis de nombreuses années on aurait souhaité que l'Europe développe une véritable politique culturelle en matière d'apprentissage mutuel des langues européennes. Force est, hélas, de constater que cette politique est totalement absente.
Quant aux Français, ô, lamentables des lamentables, ils sont loin derrière en matière d'ouverture aux autres langues, héritiers d'une politique hégémonique qui considérait qu'apprendre les autres langues n'était pas nécessaire puisque dans le vaste empire colonial on parlait partout le français. La conséquence actuelle est que le français est en perte de vitesse partout dans le monde — faut-il s'en désoler ? — et que le ministère de la Culture, de la Communication et de la Francophonie est un « machin » sans pouvoir, sans moyens et a cessé depuis longtemps de mener une véritable politique culturelle, se contentant de faire vivoter ce que Jack Lang avait, un temps essayé de construire.
Les vraies richesses ne sont sans doute ni dans la drachme, ni dans l'euro !
En ce dimanche où on se rappelle que l'esprit de résistance est de pouvoir dire non aux dominations, d'où qu'elles viennent, voici un petit regard sur les trésors d'Athènes : exposition en 2012-2013 au Musée national d'archéologie d'Athènes.
Il fait très chaud : restez couverts et passez un bon dimanche ! Kalí Kyriakí /καλή Κυριακή !
Je rappelle au passage, et on l'oublie régulièrement, que depuis de nombreuses années on aurait souhaité que l'Europe développe une véritable politique culturelle en matière d'apprentissage mutuel des langues européennes. Force est, hélas, de constater que cette politique est totalement absente.
Quant aux Français, ô, lamentables des lamentables, ils sont loin derrière en matière d'ouverture aux autres langues, héritiers d'une politique hégémonique qui considérait qu'apprendre les autres langues n'était pas nécessaire puisque dans le vaste empire colonial on parlait partout le français. La conséquence actuelle est que le français est en perte de vitesse partout dans le monde — faut-il s'en désoler ? — et que le ministère de la Culture, de la Communication et de la Francophonie est un « machin » sans pouvoir, sans moyens et a cessé depuis longtemps de mener une véritable politique culturelle, se contentant de faire vivoter ce que Jack Lang avait, un temps essayé de construire.
Les vraies richesses ne sont sans doute ni dans la drachme, ni dans l'euro !
En ce dimanche où on se rappelle que l'esprit de résistance est de pouvoir dire non aux dominations, d'où qu'elles viennent, voici un petit regard sur les trésors d'Athènes : exposition en 2012-2013 au Musée national d'archéologie d'Athènes.
Il fait très chaud : restez couverts et passez un bon dimanche ! Kalí Kyriakí /καλή Κυριακή !
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Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !