J'ai revu ces jours-ci l'un des films de la Trilogie de la vie, de Pier Paolo Pasolini, I racconti di Canterbury, deuxième volet de cette trilogie, très librement adapté de l’œuvre de Geoffrey Chaucer. Je ne m'étendrai pas sur l'analyse critique du film, qui me paraît toujours décevant malgré quelques très belles trouvailles, notamment celle du conte dans lequel le personnage interprété par Ninetto Davoli rend hommage à Charlie Chaplin par ses attitudes, sa démarche, son aspect loufoque où il fait du Ninetto à la sauce PPP.
Je n'ai pas trouvé sur Internet ce conte. Par contre, celui où le diable, interprété par Franco Citti, incite à la délation des couples illégitimes et sodomites est un moment d'anthologie, où Franco Citti apparaît réellement détestable.
Je reviendrai dans un autre billet sur ce film. Voici en tout cas la séquence, évidemment très pasolinienne, et bien plus que chaucerienne.
Je n'ai pas trouvé sur Internet ce conte. Par contre, celui où le diable, interprété par Franco Citti, incite à la délation des couples illégitimes et sodomites est un moment d'anthologie, où Franco Citti apparaît réellement détestable.
Je reviendrai dans un autre billet sur ce film. Voici en tout cas la séquence, évidemment très pasolinienne, et bien plus que chaucerienne.
Nous est "tombé des yeux" récemment. Le Decameron tient un peu mieux le coup.
RépondreSupprimerToute l’œuvre est loin d'une égale qualité. Même si il y a un vrai travail dans Canterbury. L'esthétique reste curieuse. On en reparlera.
RépondreSupprimerLes" mille et une nuits "en leur temsps m'avaient enchanté , mais pourquoi une trilogie ? pourquoi ne pas inclure comme contes, ces visions PPP de Saint Matthieu et du divin marquis ? J'exclus à dessein Théorème , Porcherie ainsi que Médée , plus philosophiquement colorés à mon avis !
RépondreSupprimerC'est davantage la forme, à savoir la narration par le conte, et qui plus est, le conte érotico-scatologique, appartenant respectivement à trois aires culturelles différentes (Grande Bretagne, Italie et Monde arabe), dans lequel il a voulu reconnaître une universalité populaire, qui a intéressé Pier Paolo. Pour autant, la forme esthétique n'est pas aboutie. Même pour les Mille et une nuits, on est loin de l'enchantement narratif des différentes versions, que l'on prenne Mardrus (éd. Bouquins) ou même Galland (Garnier-Flammarion).
RépondreSupprimerJe reviendrai dans quelque temps sur son œuvre cinématographique, qui reste passionnante.
L’évangile selon saint Matthieu et Salo, des contes ?! Quoique, pour le premier...
RépondreSupprimerComment s'appelait le père nourricier de Jésus, déjà ?
J'ai bien fait de venir : on s'amuse par ici.
je ne parlais pas de contes mais de l'exploitation par PPP de quelques récits faisant partie d'un ensemble soit de contes, soit de récits historiques ou non, soit d'historiettes licensieuses !et je distingue de ceux là les films à inspiration plus personnelle ! et avant Joseph , le père nourricier, il y eut Joseph vendu par ses frères et qui fut à l'origine des différends historiques entre les Egyptiens et le peuple de Moïse !
RépondreSupprimerEt pourtant oui, on pourrait considérer qu'autant les évangiles et a fortiori celui de Matthieu, pourraient être considérés comme un corpus de contes, dont les paraboles constituent des séquences spécifiques dans un ensemble narratif dont le Christ est le personnage central ; que Les Cent vingt journées de Sodome, dont le Divin Marquis a constitué un ensemble où l'on avance dans l'horreur utilise également la forme narrative du conte.
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