J'évoquais voici quelque temps Joselito, « L'enfant à la voix d'or » de l'Espagne franquiste.
Naples eut aussi son jeune chanteur prodige : Patrizio Esposito, né en 1960, mort trop jeune, à vingt-quatre ans d'une surdose (pas de montepulciano, évidemment).
On apprécie dans sa voix un tempérament, une voix pas toujours parfaite, mais pétrie de cette sincérité de la musique populaire dont Naples a su forger un immense répertoire.
On peut regretter que sa carrière, comme ce fut le cas pour beaucoup de jeunes chanteurs, évolua dans le sens d'une musique dite de « variétés » qui affadit largement les talents du jeune garçon. On peut retrouver sur Youtube de nombreuses vidéos d'émissions de télévision ou de ses 45 tours qui eurent un grand succès.
Destin tragique, certainement, de ces jeunes gens qui ne furent que jouets, sans doute, de machines à bizness...
Je n'ai pas retrouvé beaucoup d'informations sur Patrizio, cependant voici quelques notes glanées sur la toile : il est le dernier d'une famille de cinq enfants, dont la mère est veuve très tôt. Il chante « naturellement » comme on le fait dans un quartier populaire où la chanson accompagne la vie quotidienne. Il est remarqué en 1975 lors d'une noce où il vient honorer les époux ; l'auteur de la chanson est présent et le fait entrer dans le milieu professionnel de la musique. Il lui propose une nouvelle chanson, Papà,.. è Natale! qui obtient un grand succès.
Et vogua la galère de l'engrenage qui l'amena à devoir répondre à un public dans un milieu très concurrentiel et pas toujours fraternel...
La deuxième vidéo, où Patrizio interprète Papà,.. è Natale! donne quelques éléments d'explications de la vie consumée de cet enfant napolitain.
Naples eut aussi son jeune chanteur prodige : Patrizio Esposito, né en 1960, mort trop jeune, à vingt-quatre ans d'une surdose (pas de montepulciano, évidemment).
On apprécie dans sa voix un tempérament, une voix pas toujours parfaite, mais pétrie de cette sincérité de la musique populaire dont Naples a su forger un immense répertoire.
On peut regretter que sa carrière, comme ce fut le cas pour beaucoup de jeunes chanteurs, évolua dans le sens d'une musique dite de « variétés » qui affadit largement les talents du jeune garçon. On peut retrouver sur Youtube de nombreuses vidéos d'émissions de télévision ou de ses 45 tours qui eurent un grand succès.
Destin tragique, certainement, de ces jeunes gens qui ne furent que jouets, sans doute, de machines à bizness...
Je n'ai pas retrouvé beaucoup d'informations sur Patrizio, cependant voici quelques notes glanées sur la toile : il est le dernier d'une famille de cinq enfants, dont la mère est veuve très tôt. Il chante « naturellement » comme on le fait dans un quartier populaire où la chanson accompagne la vie quotidienne. Il est remarqué en 1975 lors d'une noce où il vient honorer les époux ; l'auteur de la chanson est présent et le fait entrer dans le milieu professionnel de la musique. Il lui propose une nouvelle chanson, Papà,.. è Natale! qui obtient un grand succès.
Et vogua la galère de l'engrenage qui l'amena à devoir répondre à un public dans un milieu très concurrentiel et pas toujours fraternel...
La deuxième vidéo, où Patrizio interprète Papà,.. è Natale! donne quelques éléments d'explications de la vie consumée de cet enfant napolitain.
Quel plaisir de découvrir ou parfois de re découvrir ! merci auteur de blog pour cette patience de fourmi...
RépondreSupprimerMerci, Joseph, c'est également un plaisir de partager quelques découvertes. Mais vous pouvez m'appeler Celeos (même si c'est évidemment un pseudo) !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la chanson de David Martial : "Cé cé cé, cé Léos !"
RépondreSupprimerVous êtes beaucoup plus indulgent avec Patrizio qu'avec Bobby (Solo).
En fait, pour vous, au final, le physique, ça compte...
:D
@Qui est-ce, David Martial ? Ciel, je suis découvert : moi qui essayais de ne passer que pour un intellectuel décalé ! Oui, je ne suis pas insensible au physique de Patrizio ; il a tout un fan club du quartier de Barra. Si vous passez à Napoli cet été mettez lui une jolie fleur de ma part sur sa tombe, puisqu'on ne peut guère mettre autre chose, n'est-ce pas ? Ah, sa voix gouailleuse de Gavroche ! Je vous laisse Bobby, qui lui serait encore vivant, dit-on.
RépondreSupprimerDavid Martial, c'est le chanteur antillais qui chante "Cé cé cé, cé li mè ne", bien connue des adeptes de noces et banquets. Dans les mariages,à l'insu de tous, je chante "C'est c'est c'est, c'est l'hymen", et ça ne fait rire que moi (d'où l'intérêt).
RépondreSupprimerEntre Patrizio (nouvelle tentative d'écoute)et Joselito, lequel des deux a la voix la plus insupportable, ça reste à trancher. L'avantage de Bobby, c'est que sa voix, comme son physique, sont insipides.
C'est l'hymen, je l'avais entendu en effet, et bien incapable de mettre un nom au chanteur, et d'ailleurs, mauvais esprit, je l'avais entendu comme vous :)
RépondreSupprimerSi, si, réécoutez Patrizio, il y a quelque chose, justement qui accroche l'oreille, comme une espèce de goût acidulé qui fait saliver les papilles tout en les irritant, et quand ce goût de fruit des bois un peu âpre n'a pas tout à fait quitté la langue, on a envie de le goûter encore, et encore D:
Hélas, en grandissant, comme Joselito, il a perdu la belle sincérité de sa voix pour une façon de chanter très, très conventionnelle.