En ce premier mai, journée internationale des travailleurs, et non du travail (quelle horreur !) j'aime pratiquer le farniente.
L'excellent Paul Lafargue ayant rappelé dans son Droit à la paresse que les sociétés vraiment civilisées « que les missionnaires du commerce et les commerçants de la religion n'ont pas encore corrompu avec le christianisme, la syphilis et le dogme du travail » vivent bien mieux que celles qui ont encore comme mode de vie les contraintes du rythme des "Temps modernes", je resterai dans mon lit douillet.
Je programme donc cet extrait d'une émission de télévision italienne interrogeant le petit Ninetto Davoli devenu bien grand (avec la tonique sur la première syllabe de Davoli pour ceux qui se poseraient la question). L'émission est en italien, non sous-titré, mais largement compréhensible.
Ninetto Davoli évoque sa carrière d'acteur depuis sa rencontre avec Pier Paolo Pasolini.
"En mai, fais ce qu'il te plaît". Bon premier mai !
C'est le moment de ressortir les tongs (nos amis britanniques ne nous ont pas attendus, les téméraires !).
L'excellent Paul Lafargue ayant rappelé dans son Droit à la paresse que les sociétés vraiment civilisées « que les missionnaires du commerce et les commerçants de la religion n'ont pas encore corrompu avec le christianisme, la syphilis et le dogme du travail » vivent bien mieux que celles qui ont encore comme mode de vie les contraintes du rythme des "Temps modernes", je resterai dans mon lit douillet.
Je programme donc cet extrait d'une émission de télévision italienne interrogeant le petit Ninetto Davoli devenu bien grand (avec la tonique sur la première syllabe de Davoli pour ceux qui se poseraient la question). L'émission est en italien, non sous-titré, mais largement compréhensible.
Ninetto Davoli évoque sa carrière d'acteur depuis sa rencontre avec Pier Paolo Pasolini.
"En mai, fais ce qu'il te plaît". Bon premier mai !
C'est le moment de ressortir les tongs (nos amis britanniques ne nous ont pas attendus, les téméraires !).
Je pense que je le préférais dans "les Mille et une nuits"
RépondreSupprimer"C'est le moment de ressortir les tongs"
RépondreSupprimerVoici que surgit enfin un conflit de taille entre nous !
@ Joseph : on ne peut pas être et avoir été ! Pour l'histoire du cinéma, c'est le petit Nineto qui restera dans les mémoires, le messager d'Oedipe et l'ange de Pier Paolo.
RépondreSupprimer@ Silvano : vous ai-je dit que j'avais de magnifiques tongs à lanière arc-en-ciel ? Ça me donne l'idée de faire un billet sur l'érotique des pieds, encore trop souvent confinés l'été dans des chaussures de contention qui auraient plu à la Reine Victoria !
il est hors de question que je participe à un débat sur les tongs!
RépondreSupprimerCourageuse mais pas téméraire...
Marie
J'ai des arguments, Marie. Et comme le débat risque de tourner autour de l'opposition tongs/mocassins, ce sera peut-être un combat sans glands !
RépondreSupprimerJe précise que je mène, de longue date, un combat sans relâche contre les tongs en ville. Bien que ces "choses" heurtent mon sens de l'esthétisme, je les tolère sur la plage (ou dans la salle de bains) sous des pieds extrêmement soignés.
RépondreSupprimerTing , Tong, Joseph on ne vous a pas sonné! mais je parlais des rôles que ce charmant homme avait tenu , car c'est bien cette image qui me reste en mémoire!
RépondreSupprimerParla molte bene italiano per capire tutto.
RépondreSupprimerHo probato é ho capito qualche parola mà non troppo.
Peccato.
Franck
Bon, Silvano, je vais mener une enquête, voire une disputation sur le bon usage des tongs, et je préparerai un billet à ce sujet ; selon le cas je me rallierai ou pas à votre cause, mais ma grande tolérance ne pousse pas à l'épouser !
RépondreSupprimerJe m'aperçois, relisant les commentaires, du côté un peu surréaliste de cette page, consacrée à Ninetto Davoli. Recentrant le débat, je rebondis sur la remarque de Joseph : oui, c'est bien le jeune Ninetto que l'on a conservé en mémoire qui avait une espèce de charme enfantin propre à séduire Pier Paolo Pasolini.
RépondreSupprimerOh, on s'amusait pourtant bien, Céléos. Mais bon, vous avez raison, il faut savoir mettre fin à la dissipation et puis il y a aussi quelques bons élèves qui suivent le cours...contrairement aux cancres..(j'parle pas de Silvano, bien sûr).
RépondreSupprimerMarie
Je prévois donc un billet là-dessus pour qu'on continue à s'amuser, et je suis loin d'avoir dit mon dernier mot, na !
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