François Villon, La ballade des pendus :
L'interprétation de la regrettée Monique Morelli, une ancienne figure de Montmartre, est l'une des plus pathétiques, des plus vibrantes qui soit. Son mari, Lino Léonardi, compositeur et accordéoniste, en avait composé la musique et l'accompagne sur un enregistrement de 1974 (l'article de Wikipédia sur François Villon ignore, très injustement, le travail du duo Léonardi-Morelli).
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L'interprétation de la regrettée Monique Morelli, une ancienne figure de Montmartre, est l'une des plus pathétiques, des plus vibrantes qui soit. Son mari, Lino Léonardi, compositeur et accordéoniste, en avait composé la musique et l'accompagne sur un enregistrement de 1974 (l'article de Wikipédia sur François Villon ignore, très injustement, le travail du duo Léonardi-Morelli).
J'ai un petit livre des poèmes homosexuels de Villon. Ces gens-là sont vraiment partout !
RépondreSupprimerVillon homosexuel ? Vous m'épatez ! Jusqu'où vont les implications du lobby gay ! Ça ne fait rien, je le garde quand même !
RépondreSupprimerje pense qu'il ne faut pas confondre poème homosexuel et poème d'un homosexuel! je crois que l'amour courtois voulait décrire l'élan amoureux et tous les troubles qui l'accompagnent quel qu'en soit l'objet ( objet de mon ressentiment écrira qui, hélas j'ai un trou de mémoire)
RépondreSupprimerVillon arrive bien après l'amour courtois, Joseph. Fut-il homosexuel ? je n'étais pas là pour le constater, et peu importe qu'il le fût ou non, même si en effet, le jargon des mauvais garçons qu'il emploie incite à le croire : l'époque n'était pas tendre, de toute façon, pour les homosexuels. Quant à distinguer poème homosexuel et poème d'un homosexuel, j'avoue que la distinction est peu simple, puisqu'on on peut parler d'amour à mots couverts, sans laisser connaître précisément l'objet de l'amour. Et puisque vous évoquez l'amour courtois, il pourrait se faire, mais les historiens de l'histoire littéraire du Midi ne s'y sont pas penchés, que derrière la formule mi doms censée être adressée à une dame, pouvait se cacher également l'amour pour un jeune éphèbe, situation impossible à écrire de manière explicite...
RépondreSupprimerLes ayant relus en cette occasion, je trouve que les poèmes dits "Ballades en argot homosexuel" (Mille et une nuits, éd.) annoncent les "Hombres" de Verlaine et Rimbaud, et notre cher ami Genet.
RépondreSupprimerSans doute y a-t-il une filiation littéraire, avouée ou non ; elle existe de fait, et Villon est un bel ancêtre qu'on ne peut que révérer.
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