Quelle joie ! La position de Syriza, en tête de tous les autres partis, donne un signe majeur non seulement à la Grèce, mais à toute l'Europe. Elle dit que c'en est fini de ce pseudo bipartisme entre PASOK et la famille Papandréou d'un côté, Nea Demokratia et la famille Caramanlis de l'autre liés les uns et les autres aux intérêts financiers, principalement américains.
C'est un signe également pour l'Espagne avec Podemos qui doit se mettre sur les rangs et dire que l'Espagne doit retrouver le sens du progrès économique, social et sociétal, renvoyer les vieux démons du refus du droit à l'avortement à l'époque franquiste, trouver peut-être une solution propre aux pays méditerranéens mis à sac par les politiques nord-européennes. L'imagination économique, culturelle doit se mettre au travail pour trouver de nouvelles voies.
Oui, les Grecs sont des gens magnifiques, qui donnent depuis le fond de leur situation épouvantable un immense signe d'espoir. Pour autant, rien n'est gagné, et le conservatisme allemand mettra tout en œuvre pour empêcher Alexis Tsipras de mener à bien une politique de progrès. Faisons confiance, et essayons d'imaginer ce que les Grecs pourraient nous inspirer : la montée épouvantable du Front national dans les esprits affaiblis en France est un véritable danger. Il faut s'inspirer de ces modèles qui, sans jamais faiblir, ont su maintenir haut l'idée de la démocratie et du progrès.
Manólis Glézos, qui a eu 92 ans en septembre dernier, décrocha en 1941 le drapeau nazi du Parthénon où les troupes d'occupation l'avaient dressé. Sa vie est un combat permanent pour la démocratie, quand il fut arrêté, torturé par des Grecs collaborateurs. Il continua sa vie durant la résistance aux forces obscures qui ont hélas de tous temps opprimé la Grèce.
Le 11 janvier dernier, il était à Paris, à la marche de solidarité pour Charlie Hebdo. Un signe majeur a été donné aujourd'hui : oui, il est possible d'annuler les dettes indignes.
Et Georges Papandréou et son PASOK défaillant, Antonis Samaras et Nea Democratia peuvent, définitivement, mettre les voiles !
Dernier détail, qui n'en est pas tout à fait un : la situation sociétale en Grèce, qui doit, elle également, évoluer. La lisibilité du monde gay, en Grèce, comme en Italie, n'est pas encore totalement gagnée, loin de là. Quelques candidats LGBT, (selon Gay Word Gay Greece, voir ma liste de blogs), se sont présentés en tant que tels aux élections de ce jour : il faudra rester attentifs à l'évolution de la situation. Si Syriza s'est déclaré ouvertement favorable au mariage pour tous, le parti communiste KKE (prononcer Kokouè) et Nea Demokratia y sont opposés, le PASOK ne s'étant pas prononcé.
A suivre, donc.
C'est un signe également pour l'Espagne avec Podemos qui doit se mettre sur les rangs et dire que l'Espagne doit retrouver le sens du progrès économique, social et sociétal, renvoyer les vieux démons du refus du droit à l'avortement à l'époque franquiste, trouver peut-être une solution propre aux pays méditerranéens mis à sac par les politiques nord-européennes. L'imagination économique, culturelle doit se mettre au travail pour trouver de nouvelles voies.
Oui, les Grecs sont des gens magnifiques, qui donnent depuis le fond de leur situation épouvantable un immense signe d'espoir. Pour autant, rien n'est gagné, et le conservatisme allemand mettra tout en œuvre pour empêcher Alexis Tsipras de mener à bien une politique de progrès. Faisons confiance, et essayons d'imaginer ce que les Grecs pourraient nous inspirer : la montée épouvantable du Front national dans les esprits affaiblis en France est un véritable danger. Il faut s'inspirer de ces modèles qui, sans jamais faiblir, ont su maintenir haut l'idée de la démocratie et du progrès.
Manólis Glézos par TeacherDude |
Manólis Glézos, qui a eu 92 ans en septembre dernier, décrocha en 1941 le drapeau nazi du Parthénon où les troupes d'occupation l'avaient dressé. Sa vie est un combat permanent pour la démocratie, quand il fut arrêté, torturé par des Grecs collaborateurs. Il continua sa vie durant la résistance aux forces obscures qui ont hélas de tous temps opprimé la Grèce.
Le 11 janvier dernier, il était à Paris, à la marche de solidarité pour Charlie Hebdo. Un signe majeur a été donné aujourd'hui : oui, il est possible d'annuler les dettes indignes.
Manolis Glézos via Twitter/Olivier Drot/Stéf Burlot |
Et Georges Papandréou et son PASOK défaillant, Antonis Samaras et Nea Democratia peuvent, définitivement, mettre les voiles !
Dernier détail, qui n'en est pas tout à fait un : la situation sociétale en Grèce, qui doit, elle également, évoluer. La lisibilité du monde gay, en Grèce, comme en Italie, n'est pas encore totalement gagnée, loin de là. Quelques candidats LGBT, (selon Gay Word Gay Greece, voir ma liste de blogs), se sont présentés en tant que tels aux élections de ce jour : il faudra rester attentifs à l'évolution de la situation. Si Syriza s'est déclaré ouvertement favorable au mariage pour tous, le parti communiste KKE (prononcer Kokouè) et Nea Demokratia y sont opposés, le PASOK ne s'étant pas prononcé.
A suivre, donc.
Nous sommes tous grecs !
RépondreSupprimerNi ĉiuj estas grekoj !
Jérôme.
Ναι, Tζερώμ, είμαστε όλοι Έλληνες!
RépondreSupprimerKαλά το είπες : Έλληνες είμαστε. Ζή Ελλάδα !
RépondreSupprimerΒεβαίως, ζή Ελλάδα !
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