José Artur s'en est allé à son tour.
Je le trouvais homme d'une immense classe, reconnaissable à son écharpe blanche. Il incarnait le Pop Club, émission où excellait son goût raffiné pour tous les arts, à commencer par le théâtre, dans lequel il commença, jusqu'aux arts visuels auxquels se rattachaient ses amitiés. Le théâtre restait celui de ses premières amours et le Pop Club était une des rares émissions dans laquelle des comédiens venaient interpréter des extraits de leurs pièces.
Il défendait le théâtre de Jean Genet lorsque celui-ci faisait l'objet de critiques encore perfides ; il avait soutenu les infirmières en grève, voici quelques années lorsque celles-ci furent arrosées par la police de lances à eau. Faut-il ajouter qu'il était l'ami des dessinateurs de Charlie Hebdo, peut-être un peu moins de Philippe Val, qui, à mon avis, et bien qu'ayant relancé Charlie Hebdo à une époque où celui-ci s'était interrompu, lui a redonné une attitude que je considère contestable. J'y reviendrai dans un autre billet.
José, vous étiez un bel esprit, de ceux que j'aime, et qui, avec ironie et impertinence, saviez jouer de votre charme. Vous avez longtemps accompagné mes soirées avec le Pop Club. Je vous en remercie.
L'autonécrologie de José Artur : clic
Générique de l'émission par Serge Gainsbourg et Jane Birkin
Je le trouvais homme d'une immense classe, reconnaissable à son écharpe blanche. Il incarnait le Pop Club, émission où excellait son goût raffiné pour tous les arts, à commencer par le théâtre, dans lequel il commença, jusqu'aux arts visuels auxquels se rattachaient ses amitiés. Le théâtre restait celui de ses premières amours et le Pop Club était une des rares émissions dans laquelle des comédiens venaient interpréter des extraits de leurs pièces.
Il défendait le théâtre de Jean Genet lorsque celui-ci faisait l'objet de critiques encore perfides ; il avait soutenu les infirmières en grève, voici quelques années lorsque celles-ci furent arrosées par la police de lances à eau. Faut-il ajouter qu'il était l'ami des dessinateurs de Charlie Hebdo, peut-être un peu moins de Philippe Val, qui, à mon avis, et bien qu'ayant relancé Charlie Hebdo à une époque où celui-ci s'était interrompu, lui a redonné une attitude que je considère contestable. J'y reviendrai dans un autre billet.
José, vous étiez un bel esprit, de ceux que j'aime, et qui, avec ironie et impertinence, saviez jouer de votre charme. Vous avez longtemps accompagné mes soirées avec le Pop Club. Je vous en remercie.
José Artur dans Le père tranquille de René Clément - 1946 |
Générique de l'émission par Serge Gainsbourg et Jane Birkin
Je n'aurais pu écrire plus juste, merci.
RépondreSupprimerBon dimanche à vous Silvano.
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