L'auberge des orphelins

jeudi 13 novembre 2014

Tu dors



Je me suis réchauffé les doigts au velours de ton ventre. Ta peau vibrait au rythme de ta respiration qui était apaisée. Je me suis assis au pied du lit et j'ai attendu, dans la posture d'un animal qui a retrouvé sa confiance. Je n'ai pas osé bouger, ni même lever mes yeux qui auraient pu troubler ton sommeil. 
Je suis resté à l'écoute de ton souffle qui ne m'avait jamais semblé si léger.

Celeos

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !