L'auberge des orphelins

dimanche 9 novembre 2014

Nikos Ikonomopoulos

J'aurais aimé commencer à parler de la Grèce avec un sujet moins léger. Il y a tant à dire ! Baste, on a parfois besoin aussi de choses un peu superficielles. Pour soulager les Grecs de leur moderne tyrannie, la chanson reste un remède. Je ne sais pas s'il est efficace, mais dans les pires moments, le peuple, les gens continuent de chanter. Nikos Ikonomopoulos a gagné le grand prix de je ne sais quelle daube télévisuelle en Grèce dont les programmes télé n'ont pas grand chose à envier à ceux des TV italiennes (ou françaises).
N'empêche, le garçon a une très belle voix, et la Grèce permet ce genre de miracle : même les variétés y sont de qualité. Les Grecs sont musiciens, incontestablement. Un petit pays de onze millions d'habitants permet de faire vivre son théâtre, ses comédiens, ses musiciens et ses chanteurs, depuis Patras, ville d'origine de Nikos, jusqu'à Thessalonique, belle ville du Nord, vivante, dynamique, jeune et dotée de grandes universités.
Le Nikos, (ο Νίκος, comme disent les Grecs), a donc quitté Patras pour mener une carrière internationale. Sa belle gueule ne le dessert pas, et son changement de physionomie reste surprenant. Rien à voir heureusement, avec celui des frères Bogdanov. Mais il est passé d'une apparence qui fait penser à ce qu'était Patrick Juvet, qui fit les beaux soirs de soirées disco voici fort longtemps, avec une touche du masque de Michael Jackson, à celui d'un jeune homme beaucoup plus viril :














Souhaitons-lui de remplir sa tête, qui semble un peu vide, avec tout ce qui fait l'histoire et l'environnement de son pays. Avant lui, des Georges Dalaras, Nikos Papazoglou, Manolis Rassoulis, et tant d'autres, ont apporté à la chanson grecque de très belles heures. Mais l'écouter, et il reprend de nombreuses chansons du répertoire commun aux Grecs, reste un plaisir.




2 commentaires:

Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !