L'auberge des orphelins

mercredi 19 novembre 2014

Escapade azuréenne (suite)


Nice, ville curieuse, ville d'ouverture sur le monde italien, porte toutes ses contradictions d'opulence, de ville populaire, d'outrances avec peut-être ce que je préfère de sa géographie ; une sorte de montagne dans la mer. Les Grecs anciens n'y ont pas été indifférents qui l'ont appelée Victoire: Nikaia, Νίκαια, voici un peu plus de 2350 ans.

 
On y fit du cinéma, du beau : les studios de la Victorine accueillirent en 1943 et 1944 le tournage des Enfants du Paradis, par Marcel Carné, sur un scénario de Jacques Prévert. A la Libération le film fut achevé dans les studios parisiens.

En reste-t-il des traces à Nice ?

En face de Nice, l'autre ville, accrochée elle aussi sur un rocher - car ce serait une erreur de croire que la Côte d'Azur ne serait qu'un long cordon littoral de béton - Antipolis, devenue Antibes.

Une façade du XVIIIe
Le vieux Nice reste évidemment le lieu de tous les charmes d'une ville resserrée sur ses hauteurs et ses maisons hautes avant qu'on ne couvre sa rivière, le Paillon, et qu'une urbanisation galopante dont les Anglais et les Russes furent en grande partie les promoteurs ne viennent brouiller le paysage urbain. A l'origine c'était celui de paysans, de pêcheurs, et de commerçants dans l'attente de navires arrivant ou repartant, comme si le port n'était qu'une étape qui conduisait plus avant vers la montagne...






Essentiellement pour les touristes, la merda di can.






Chez Acchiardo, où l'on parle le niçart, j'ai des souvenirs de stoquefiches mémorables ; on finit le repas à l'eau-de-vie.








Enfin, terminer par des glaces en cornet chez Fenocchio, ça ne s'invente pas...

3 commentaires:

Généralement, je préfère qu'on m'écrive au stylographe à plume et à l'encre bleue... L'ordinateur n'a pas intégré encore ce progrès-là !